19. Zurich Film Festival

Das 19. Zurich Film Festival findet vom 28. September bis 8. Oktober 2023 statt. Insgesamt werden 148 Filme am Zurich Film Festival gezeigt. Darunter 52 Erstlingswerke und 52 Welt- und Europapremieren – so viele wie noch nie (2022 waren es 38 Welt- und Europapremieren).

19. ZFF IN A NUTSHELL

Das Kino Frame hat sein Pre-Opening am 27. September mit der Weltpremiere
von EARLY BIRDS des Schweizer Regisseurs Michael Steiner.

Die Opening Night findet am 28. September im Kongresshaus Zürich mit der Europapremiere von DREAM SCENARIO von Kristoffer Borgli statt. Dabei werden Bundesratspräsident Alain Berset und Stadtpräsidentin Corine Mauch anwesend sein.

Jessica Chastain wird den Golden Icon Award entgegennehmen.

Die deutsche, international bekannte Schauspielerin Diane Kruger wird ein Goldenes Auge erhalten.

Der amerikanische Meisterregisseur Todd Haynes bekommt einen A Tribute to… Award.

Der oscarprämierte Komponist Volker Bertelmann wird mit dem Career Achievement Award ausgezeichnet.

Der international tätige Schweizer Produzent Michel Merkt wird mit dem Career Achievement Award prämiert.

Der deutsche Leonine Studios Gründer Fred Kogel wird mit dem Game Changer Award geehrt.

Die Award Night, an der unsere Wettbewerbsfilme von einer internationalen Jury ausgezeichnet werden, wird am 7. Oktober im Opernhaus Zürich über die Bühne gehen.

 


Der in drei Kategorien gegliederte internationale Wettbewerb bildet das Herzstück des Festivals. Im Wettbewerb werden Filme neuer, vielversprechender Filmemacherinnen und Filmemacher präsentiert. Bei allen Wettbewerbsfilmen handelt es sich um die maximal dritte Regiearbeit, mit welchen die Filmschaffenden um das Goldene Auge, den mit CHF 25’000 dotierten Hauptpreis des ZFF,
konkurrieren. Die Gewinnerfilme werden anlässlich der Award Night am 7. Oktober 2023 im Opernhaus Zürich von einer internationalen Jury ausgezeichnet. Alle Filme im Wettbewerb sind auch für den Audience Award nominiert.

Fokus Wettbewerb
Die Nachbarn und wir, aka das Gute liegt so nah! Im Fokus-Wettbewerb geht das Goldene Auge
an den besten Spiel- oder Dokumentarfilm aus Deutschland, Österreich oder der Schweiz.
Sechs der Filme zeigen wir als Weltpremieren. Zusätzlich wird der mit 10’ 000 CHF dotierte
ökumenische Filmpreis der Zürcher Kirchen in dieser Kategorie vergeben.

Spielfilm Wettbewerb
Eine vielseitige filmische Reise: Im Spielfilm-Wettbewerb entdeckt man die aufregendsten
neuen Stimmen des Kinos der Gegenwart. Hier treten 14 hochkarätige Spielfilme aus aller Welt
gegeneinander an, um das Goldene Auge zu gewinnen.

Dokumentarfilm Wettbewerb
Neugierige Blicke auf unser Leben: Im Dokumentarfilm Wettbewerb präsentieren wir 14
augenöffnende, brandneue Werke von Dokumentarfilmschaffenden der Gegenwart aus der
ganzen Welt.

Daneben finden „ausser Konkurrenz“ Gala Premieren, Special Screenings mit formal innovativen Entdeckungen aus den Bereichen Spiel- und Dokumentarfilm, das Format Hashtag das sich diesjährig dem Thema #Masculinity widmet, Neue Welt Sicht mit neun Filmen die das innovative Kino aus Korea beleuchten, die Sektion Sounds, die die Beziehung vom Film zur Musik in all ihren Facetten feiert, ZFF für Kinder, die Sektion Border Lines präsentiert Filme, die sich mit Menschenrechtsthemen auseinandersetzenmit mit aktivistischen und humanitären Projekten, territorialen und sozialen Spannungen und Konflikten zwischen Individuum und Staat und nicht zu guter Letzt Window to the World, das seine zwei Fenster nach Hongkong und San Sebastiàn öffnet und Einblicke in andere Film-Traditionen und -Kulturen gewährt.

Das Rahmenprogramm bietet das Format ZFF Masters, bei dem in moderierten Gesprächen internationale Grössen aus allen Sparten des Filmgeschäfts zur Sprache kommen und Einblick in ihre Arbeit bieten. Daneben der Cinema in Concert11. Internationale Filmmusikwettbewerb (IFMW). Drei aufstrebende Komponisten konkurrieren um das Goldene Auge für die „Beste Internationale Filmmusik 2023“.

Zürichs neues Premierenkino für Autorenfilme, Dokumentarfilme und ausgewählte Blockbuster Frame bietet ein attraktives Member-Programm für Filmfans aller Altersklassen mit einer gemütlichen Bar und Lounge zum Verweilen oder als Location für ausgewählte Veranstaltungen. Es wird vom gehobenen Mainstreamkino über Arthouse-Filme bis hin zu Dokumentar- und Essayfilmen eine breite Angebotspalette gezeigt. Und selbstverständlich werden Filme aus dem ZFF-Programm später auch im Frame laufen und vom Festival beworben. Der erfahrene und leidenschaftliche Charakter, den unser ZFF-Programmteam an den Tag legt, wird also auch im Kinoprogramm spürbar sein. Zudem soll das Frame zum Kino für die ganze Familie werden, weshalb auch Anlässe für Kinder und Jugendliche geplant sind.

Mitmachen: Ausschreibung Schweizer Preise Darstellende Künste 2023

Die nächsten Anmeldungen zum «June Johnson Newcomer Prize», zur Tanzproduktion 2023 und zum Kulturerbe Darstellende Künste können vom 26. September bis zum 24. Oktober 2023 auf der Förderplattform (FPF) des BAK eingereicht werden.

 

 

«Nous ne pouvons plus tolérer cette situation inacceptable!»

La majorité des artistes suisses du spectacle ne peuvent pas vivre de leur métier malgré une longue formation et des horaires de travail intenses. Salva Leutenegger, directrice de ScèneSuisse, est en colère et cherche malgré tout des solutions à l’amiable.

Interview de Reda El Arbi pour ENSEMBLE / Traduit de la version originale allemande

Zum Dowload Umfrage-Loehne-und-Gagen-in-der-Schweiz-2023

 

Madame Leutenegger, aux États-Unis, les acteurs·trices sont en grève. Selon un récent sondage de ScèneSuisse, la situation financière des artistes du spectacle en Suisse n’est pas brillante non plus. Qu’a révélé ce sondage ?

Notre enquête sur les salaires, que nous avons envoyée à tous nos membres, employés permanents et intermittents, confirme nos constatations. En Suisse aussi, les artistes du spectacle auraient des raisons de faire grève, même si, contrairement aux États-Unis, l’encouragement de la culture est une tâche de l’État et des cantons. Près de la moitié des professionnels intermittents* évoluent dans une fourchette de salaire comprise entre 18’000 et 25’000 CHF par an.

C’est une situation des plus honteuses pour un pays riche. Parmi les employé·e·s fixes des maisons subventionnées, la moitié gagne entre 51’000 et 70’000 CHF. Les intermittent·e·s déclarent en outre à 86% avoir besoin d’avoir un travail alimentaire pour survivre. Des personnes hautement qualifiées (la grande majorité ayant un master) doivent travailler dans la restauration, la vente, etc. pour pouvoir payer leurs factures. C’est du temps qui manque dans leur activité créative.

*Les artistes du spectacle intermittents travaillent sous statut de salarié, ils sont engagés pour une durée déterminée pour des productions artistiques.

Peut-on en identifier les causes ?
Nous avons été surpris par les données relatives à la part de travail non rémunéré dans les arts du spectacle. La moitié des comédiens·ennes, danseurs·euses et chanteurs·euses indépendant·e·s indiquent avoir entre 30 et 50% de temps de préparation et de finition non rémunéré. Il n’est pas nécessaire d’être un acrobate des chiffres pour se rendre compte que les artistes travaillent sans compter et gagnent très peu.

ScèneSuisse a négocié une convention collective de travail avec son partenaire social, l’UTS (Union des théâtres suisses). Quelles en sont les bases et où y a-t-il une marge de manœuvre ou un potentiel d’amélioration ?
Dans les maisons dotées d’une convention collective de travail (CCT), les artistes* bénéficient d’une sécurité sociale, de longs délais de préavis et d’un revenu régulier. Les intermittents auxquels il est fait appel pour des productions travaillent également pour une durée limitée sous la protection de la CCT.

Les partenaires sociaux UTS (Union des Théâtres Suisses) et ScèneSuisse se rencontrent chaque année pour fixer de manière paritaire les salaires minimaux. Malheureusement, trop d’artistes restent trop longtemps bloqués sur le salaire minimum sans faire de carrière salariale significative. Nous estimons qu’il est urgent d’agir dans ce domaine, et même si nous en avons déjà discuté, nous souhaitons jouer un rôle prépondérant dans le cadre du partenariat social.

En quoi la branche suisse se distingue-t-elle de celle des États-Unis ou de l’Europe, par exemple ?
Bien sûr, il y a des pays européens où les artistes souffrent encore plus que chez nous. Alors qu’aux États-Unis, par exemple, l’encouragement de la culture est privatisé, la Suisse a pour ainsi dire fait de l’encouragement de la culture son cheval de bataille. La promotion du cinéma est presque exclusivement soutenue par la Confédération, les théâtres CCT ont des contrats de subvention avec les villes ou les cantons.

Des fondations soutiennent également des projets culturels, entre autres de la scène indépendante. Le pays quadrilingue a la responsabilité toute particulière de promouvoir et de protéger la diversité culturelle des régions linguistiques, raison pour laquelle la comparaison avec d’autres pays est toujours un peu difficile.

… dépendant de l’argent public et du public payant

Le Théâtre de Bâle a récemment été le cadre d’une action de protestation d’Unia. ScèneSuisse ne s’en est pas réjoui. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi les ensembles devraient s’abstenir de toute mesure de lutte ?

C’est justement parce que la culture est encouragée de manière institutionnalisée en Suisse qu’il est difficile de mener une lutte directe entre employés et employeurs. Les employeurs sont des institutions culturelles qui dépendent de l’argent public et du public payant. Les actions de protestation sur la scène du Théâtre de Bâle ont certes entraîné une hausse des salaires à court terme, mais les conséquences à moyen et long terme pourraient être moins positives. Une part du public était irritée et dépassée par les événements.

Ces actions ont également fait réagir les partis de droite, pas toujours favorables à la culture. Notre pays est gouverné par le centre droit et la droite conservatrice, les grèves et les protestations des travailleurs sont l’œuvre du diable pour ces milieux. Comme ScèneSuisse ne veut pas risquer des coupes dans les subventions, nous préférons le dialogue et les négociations entre partenaires sociaux aux grèves.

Selon l’enquête, l’écart entre les sexes existe aussi chez les acteurs. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les raisons de ce phénomène ?
Oui, il y a aussi un écart entre les sexes dans les arts du spectacle – surtout chez les intermittents. Il n’est certes pas aussi important que dans d’autres secteurs, mais dans la tranche d’âge moyenne de 30 à 49 ans, les hommes sont 5% plus nombreux que les femmes à gagner 70 000 CHF et plus. Dans la tranche d’âge 50-65 ans, la différence de revenus entre hommes et femmes se situe entre 5 et 10%.

En Suisse, le financement de la culture dépend beaucoup des subventions. Les fonds ne suffisent-ils pas ou sont-ils mal répartis, puisqu’il est clair qu’une grande partie des artistes ne peuvent pas vivre de leurs revenus ?
Bien sûr, les subventions pourraient en principe être plus élevées. Mais je ne pense pas que cela changerait quoi que ce soit à la définition des priorités. Les artistes seront toujours en bas de la chaîne alimentaire.

Nous ne pouvons plus accepter cette situation, le travail artistique doit absolument être revalorisé et priorisé dans le budget. Un décor très élaboré et coûteux est certes beau, mais en fin de compte, ce sont les êtres humains qui sont les piliers des arts de la scène.

Quelles sont les prochaines étapes de ScèneSuisse pour améliorer la situation dans la branche ?
Dans le domaine des subventions, nous voulons soutenir davantage les acteurs culturels, les théâtres, les organisateurs, etc. Une première étape consistera à convaincre notre partenaire social que Scène Suisse doit participer aux contrats de subventionnement.

Neues im Juli: Über 6000 Unterschriften übergeben!

SzeneSchweiz Berufsverband Darstellende Künste hat die Petition „Rettet STOK & KELLER62“ auf ACT, der Petitionsplattform von Campax, gestartet. Campax ist eine Bewegung, bei der sich über 250’000 Engagierte für soziale, wirtschaftliche & ökologische Fairness einsetzen.

Wenn Du ein Anliegen hast, das Dir viel bedeutet und das Du voran bringen möchtest, dann kannst Du deine eigene Kampagne hier starten und für den Newsletter anmelden.

Folgendes Communiqueé wurde den Unterzeichnenden am 3. Juli geschickt:

Liebe Unterstützer*innen!

Euer Einsatz für den Erhalt der beiden Zürcher Kleintheater ist auch heute überwältigend und einmalig. Danke.

Am vergangenen Mittwoch war es so weit und wir haben uns vor dem Rathaus Hard getroffen, um in Anwesenheit der Medien unsere Petition an die Stadtpräsidentin zu übergeben. Frau Mauch ist nun um 6247 Unterschriften reicher. Und wir geben alles, damit sie damit auch das Richtige anstellt. Sie ist per Gesetz verpflichtet, auf die Petition innerhalb von 6 Monaten zu antworten. Warten wir ab.

Ein weiterer Schritt auf dem noch langen Weg zur Rettung von Theater STOK und Keller62 ist getan. Grosser Dank geht an alle, die helfen, an alle, die vor dem Rathaus dabei waren und mitgeholfen haben und an alle, die unterschrieben haben! Ein grosser Dank geht auch an die Medien, die unsere Sache von Anfang an für wichtig halten und sie ausdauernd und sehr gut begleiten.

Die nächsten Schritte sehen wie folgt aus. Der Rekurs-Prozess ist im vollen Gange. Am Ende entscheidet der Bezirksrat und gibt den beiden Rekursen statt oder weist sie ab. Im Falle einer Abweisung steht uns der weitere Rechtsweg offen.

Den politischen Weg gehen wir schon länger und er ist vielversprechend, wenn auch da keine Sicherheit herrscht. Am 12. Juli soll der Gemeinderat über das Geschäft „Tanz und Theater-Konzeptförderung“ beraten und entscheiden.

Ja, und wenn alle Stricke reissen, haben wir noch die Initiative als politisches Instrument, das wir einsetzen können.

Wie es alles kommt, wissen wir nicht. Was wir wollen, wissen umso klarer. Und eine Fortsetzung folgt bestimmt. Wir bleiben dran. Das können wir versprechen. Und wir berichten euch wieder.

Bitte bleibt ihr auch dran, helft mit, das Thema „Rettung STOK und Keller62“ nicht untergehen zu lassen.

Erst die Kleinen machen Zürich gross.

Und stellt euch vor, wir schaffen es – was gibt das für ein Fest!!

Möchtet ihr etwas wissen oder fragen, schreibt uns bitte jederzeit, am besten über die jeweiligen Mailadressen der zwei Theater.

Ganz liebe Grüsse und bis bald!

Lubosch Held, Verein Keller62, künstlerischer Leiter Keller62 

Peter Doppelfeld, Verein Theater STOK; Leiter Theater STOK 


Neuer Podcast «Kunstlicht»

Aktuelle Diskussionen um die Künste und ihren Impact auf gesellschaftliche Themen

Die Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) lanciert einen neuen Podcast: In «Kunstlicht» diskutieren Eva Pauline Bossow und Jörg Scheller gesellschaftsrelevante Themen aus Sicht der Kunstwelt.

Der neue Podcast «Kunstlicht» ist nah dran an aktuell diskutierten Themen: Es geht um  Triggerwarnungen, Debattenkultur oder was genau eigentlich Innovation bedeutet. Aus Perspektive der Kunstwelt werden gesellschaftliche Fragen verhandelt, immer unter der Prämisse, dass Kunst «Zugänge zur Welt vermittelt, die nicht so ohne weiteres formalisierbar, planbar, standardisierbar, domestizierbar sind. Deshalb bildet Kunst ein Risiko.»

Diesem Risiko stellen sich die Hosts des Podcasts mit Eloquenz und Lust an der Debatte. Das Gespann hat einen vielfältigen Hintergrund: Eva Pauline Bossow kennt das Dreieck Kreativwirtschaft, öffentliche Kulturinstitutionen und Privatwirtschaft aus unterschiedlichen Positionen und ist heute als Beirätin und Beraterin aktiv. An der ZHdK war sie im Zurich Centre for Creative Economies (ZCCE) sowie im Digitalrat tätig. Jörg Scheller ist Professor im Departement Fine Arts, unterrichtet Kunstgeschichte und ist leidenschaftlicher Bodybuilder und Heavy-Metal Musiker.

Ergänzt werden ihre Positionen durch spannende Gäste. In der Rubrik «Fernlicht» kommen unter anderem ZHdK-Alumni zu Wort, die nicht in klassischen Kunstberufen tätig sind. Zum Beispiel erzählt Fine-Arts-Alumna Lauren Wildbolz, wie sie das erste vegane Restaurant der Schweiz eröffnet hat.

Jetzt reinhören auf Spotify oder ITunes.

Incontro Svizzero del Teatro con „rivendicazione“ transcantonale

Da mercoledì a domenica scorsa si è svolto a Friburgo l’Incontro Svizzero del Teatro, Ensemble ha incontrato Julie Paucker. È impegnata come direttrice artistica dal 2022 e ha lavorato con la direzione dell’epoca e ha spinto l’evento in avanti dal punto di vista concettuale. Una conversazione sul ruolo urgente del multilinguismo nel teatro e sulle collaborazioni al di là dei confini cantonali.

Julie Paucker è una drammaturga di formazione, ha lavorato in Svizzera e in Germania, al Teatro di Basilea, al Teatro Nazionale Tedesco di Weimar e altri. Con la sua Compagnia transnazionale Kula produce opere multilingue, a  questo focus ora si dedica anche in Svizzera. Dice: „Sia l’estetica sia le procedure, le routine e i processi teatrali sono ora considerati in modo diverso a livello internazionale, e pongono sfide particolari“. La 47enne era molto ben preparata per questo, lei vede la differenza tra i Cantoni come un’opportunità per imparare gli uni dagli altri.

 „Sia l’estetica sia le procedure, le routine e i processi teatrali sono ora considerati in modo diverso a livello internazionale., e pongono sfide particolari.”

Paucker ha lavorato per Migros Kulturprozent durante i suoi studi e quindi sa che la questione del multilinguismo preoccupa gli sponsor da tempo. „Questa domanda non ti lascia andare, sia a livello artistico che strutturale. Un processo di produzione è generalmente più entusiasmante quando si lavora con punti di vista diversi.” Il teatro transnazionale, o addirittura „transcantonale“, interessa la nativa di Zurigo sotto molti aspetti. Affina la propria visione rispetto a ciò che da altri „sistemi teatrali possono essere adottati, adattati e migliorati“.

„Questa domanda non ti lascia andare, sia a livello artistico che strutturale. Un processo di produzione è generalmente più entusiasmante quando si lavora con punti di vista diversi.”

Questo vale anche per la Svizzera, dove diversi sistemi convivono, come i Teatri municipali minori, i Teatri con emittenza nazionale e la Scena indipendente. E poi c’è la Svizzera francese, dove è più diffuso il sistema itinerante con case produttrici e invitanti. Soprattutto nei settori del „mercato teatrale“, delle vendite e della pubblicità, nonché della promozione, possono imparare molto gli uni dagli altri. A causa della differenza linguistica, la Svizzera è modello per l’Europa o addirittura per il mondo – un’enorme opportunità, quindi, per lavorare con la diversità culturale, per comprenderla e sfruttarla. Paucker dice: „Dopo di che, si è adatti anche a livello internazionale, perché sono le stesse questioni che si pongono tra i paesi diversi!“. Quindi è anche la missione principale del Theatertreffen, raccogliere i teatri di tutte le regioni e portarli a un pubblico locale, per poter crescere tra le parti del Paese e di far incontrare i professionisti del teatro. „È sempre un’esperienza che permette di vedere quanto poco ci si conosce, anche se si lavora nello stesso settore e allo stesso livello e allo stesso livello di celebrità. Lì si puo fare la differenza!“,Paucker è convinta.

Quindi è anche la missione principale del Theatertreffen, quella di riunire i teatri di tutte le regioni, e portarli ad un pubblico locale, per poter crescere tra le parti del Paese e di far incontrare  i professionisti del teatro.

„Con il titolo del programma quadro „Stravolgimento, Partenza“, vorrei dare un esempio. In particolare, cresce la consapevolezza che sia possibile connettersi, riflettere insieme sulla cultura e lasciarsi ispirare“. Un altro esempio di rafforzamento è l’idea nuova e cooperativa di quest’anno del „Salon d’artistes“, una tradizione della Svizzera romanda, dove gli spettacoli vengono presentati agli organizzatori. Questo genera un mercato e l’interesse viene suscitato prima ancora che il pezzo venga prodotto. Inoltre, questo dà origine a coproduzioni e inviti dopo la presentazione degli spettacoli.

Essendo l’evento più orientato al mercato, Sélection ha il potenziale per portare gli artisti in tournée. „Si produce molto e si mostra troppo poco, anche se sarebbe meritato!“.

La Paucker decide da sola quali sono gli artisti a cui vuole dare una piattaforma, riceve in anticipo il supporto degli scout delle varie regioni. Cinque posti saranno assegnati nella Sélection, mentre la lista ristretta sarà utilizzata per dare agli artisti  una maggiore visibilità. Esiste il potenziale di essere invitati „oltre il confine linguistico“, la Sélection  è l’evento più orientato al mercato, e ha il potenziale di portare gli artisti in tournée. Paucker afferma: „Si produce molto e si mostra troppo poco, anche se sarebbe meritato!“. L’aspetto principale è quello di colmare il divario tra  festival, un pubblico locale e un pubblico nazionale. „Tra loro ci sono visioni e ricezioni molto diverse delle opere teatrali – cosmo ed estetica del teatro sono talvolta interpretati in modo diverso e non sempre incontrano il favore di tutte le parti del Paese. Bisogna quindi trovare opere che invoglino a confrontarsi con i teatri degli altri Cantoni. Devono essere solidi, rispondere a uno standard estetico ed essere rappresentati con cuore! „Per questo motivo, ci si è tolti anche dal Consiglio di fondazione e dalla giuria, Paucker dà alla selezione il suo profilo: „Cerco i pezzi adatti nel mix“, dice e sorride.

„Tra loro ci sono visioni e ricezioni molto diverse delle opere teatrali – cosmo ed estetica del teatro sono talvolta interpretati in modo diverso e non sempre incontrano il favore di tutte le parti del Paese. Bisogna quindi trovare opere che invoglino a confrontarsi con i teatri degli altri cantoni.”

La Sélection in sintesi

Tra questi, „Edipo Tiranno“…

ha convinto, è un gioco di potere di due donne diretto da Nicolas Stemann. „Non ho mai visto le donne recitare in questo modo: la tragedia viene rappresentata con un grande gesto teatrale nello stile di una casa teatrale cittadina. I ruoli sono interpretati con un alto livello di tecnica recitativa, interpretato con estrema sicurezza di sé, il che è convincente e commovente allo stesso tempo“. Con l’inaugurazione Paucker vuole dare un segno per  le ottime performance attoriali e registiche.

„EWS”…

è una produzione svizzero-tedesca del Theater Neumarkt, come dice il titolo „L’unico thriller politico della Svizzera“, che finora ha sempre registrato il tutto esaurito. „Questa produzione riunisce molte cose che personalmente mi piacciono. È, per così dire, una revue, coreografia musicale e nello stile „Marthaler“ – eccentrico e stravagante con una base documentario-poetico. Per il Theatertreffen lo spettacolo è una cosa eccezionale – la Svizzera tratta un caso politico, che si adatta bene a molti livelli! Allo stesso tempo, l’opera teatrale EWS è un bambino del nostro tempo!“. Gran parte delle attrici sono amatori. „Esperti e  testimoni della vita quotidiana sono diventati popolari come pratica! Inoltre, con l’esibizione di Lara Stoll, una ottima poeta slam, viene completato il tutto.

„Questa produzione riunisce molte cose che personalmente mi piacciono. È, per così dire, una revue, coreografia musicale e nello stile „Marthaler“ – eccentrico e stravagante con una base documentario -poetico. Per il Theatertreffen lo spettacolo è come uno sputo – la Svizzera tratta un caso politico, che si adatta bene a molti livelli! Allo stesso tempo, l’opera teatrale EWS è un bambino del nostro tempo!“.

„Il gioco dei Nibelunghi“…

si svolge nelle aule scolastiche, dice Paucker: „ma il gioco non è per i bambini – questo è già la battuta“. Laura Gambarini impartisce una lezione di tedesco davanti a un pubblico prevalentemente francofono „una grande commedia in poche parole – non c’è bisogno di giustificarlo ulteriormente, si tratta del Röstigraben e della scarsa competenza linguistica dei Romands“.

„Le relazioni pericolose“…

la versione italiana del romanzo epistolare francese „Les liaisons dangereuses“, la direzione artistica è stata assunta dal direttore del teatro LAC, Carmelo Rifici. Paucker spiega: „Ha lavorato con diversi testi per sperimentare tramite i personaggi principali il dibattito filosofico  sui temi del potere, dell’amore, della lotta e della guerra – materiale ideale per la guerra erotica!“ Si tratta di una storia scenica eccezionalmente bella e installativa, con semplici mezzi teatrali vengono create immagini di grandi dimensioni. „Volevo davvero portare al Theatertreffen una grande produzione teatrale in lingua italiana , perché  in Ticino vengono prodotti prevalentemente piccoli produzioni – e le produzioni dei diplomati della Scuola Dimitri tendono ad assumere forme più giocose. Inoltre l’Italiano è  una grande lingua di scena!“

„Bias aller retour“ …

– „il pregiudizio“ è una posizione familiare rivolta ai giovani, ma è divertente anche per adulti. Il Théâtre Am Stam Gram è famoso per le  sue produzioni di spettacoli per famiglie e per bambini, il grande Ensemble racconta la propria storia sul problema dell‘ invecchiamento della nonna. Ma la particolarità della produzione è l’orizzonte politico, “il pezzo ha allo stesso tempo un livello umoristico ed è spettacolare a livello tecnico – c’è qualcosa in ballo! I temi sono la morte, la povertà e ciò che può muovere la fantasia.”

Lo spettacolo „Rendez-vous“…

viene direttamente da Eugénie Rebetez, che è ancora poco conosciuta nella Svizzera tedesca, è stata una star celebre nella Svizzera francese. Lavora principalmente con artisti che non provengono dal suo mestiere – sono proprio questi incontri che sta cercando sul palcoscenico. Questo avviene fisicamente come musicalmente, attraverso il movimento, ed è molto diverso in ogni caso. „Ha  da fare con le realtà che queste persone portano con sé. Il risultato è molto tenero e toccante, e porta con sé il fascino della loro persona, ma anche una certa modestia, in quanto Rebetez  cerca davvero ciò che si nasconde tra lei e gli artisti. È rappresentativo per il desiderio di sperimentare altre realtà“, dice Paucker.

„Spero vivamente in inviti successivi, perché è molto urgente. È una coproduzione, la pièce più antisvizzera e più svizzera allo stesso tempo – il tema è svizzero, l’Ensemble è internazionale“.

„I fantasmi stanno tornando“…

viene presentato da un Ensemble tedesco-svizzero-congolese, gli attori sono stati ingaggiati appositamente per questo. Finora l’opera è stata rappresentata con grande successo solo alla Kaserne di Basilea davanti a un pubblico ristretto. „Spero vivamente in inviti successivi, perché si tratta di un’opera molto urgente. È una coproduzione, la più anti-svizzera e la più svizzera. Il soggetto è svizzero, l’Ensemble è internazionale“. Paucker è soddisfatta soprattutto del multilinguismo, le lingue del Congo, la musica, il “Sprechgesang” – un grande concerto dal contenuto documentaristico. Si tratta di un’opera che ruota attorno al comportamento della Svizzera in epoca coloniale. Paucker spiega: „L’attenzione è rivolta a rituali di lutto tradizionali, celebrati a causa di profanazioni di tombe. Si tratta della serietà del tema e del dibattito sulla restituzione. Ma anche sulle conseguenze a lungo termine di colonialismo e sfruttamento. Inoltre, durante il periodo di produzione, un membro dell’Ensemble è morto e quindi la serata è segnata da una tristezza personale, che si sente e viene anche esplicitamente menzionato. Eppure si sperimenta una bella e piacevole serata musicale e teatrale con un richiamo morale, ma non didattico, che  non la prende troppo sul serio e si presenta  molto leggera e conciliante“.

„Da qui anche le parentesi „stravolgimento“ – le cose non sono più certe – e „partenza“ con una nota positiva con l’obiettivo di portare una rifunzionalizzazione dall’uno all’altro“.

Per la direttrice artistica dello Schweizer Theatertreffen Julie Paucker, il tempo emozionante in cui viviamo è emblematico del fatto che le abitudini e le certezze cambiano anche in Svizzera  e possono persino staccarsi. Dice: „Abbiamo una situazione molto privilegiata, spesso ci si chiede come continueranno le cose, come il sistema cambierà e come utilizzare i cambiamenti positivi. Da qui anche le parentesi „stravolgimento“ – le cose non sono più certe – e „partenza“ con una nota positiva con l’obiettivo di portare una rifunzionalizzazione dall’uno all’altro. Questo ha molto a che fare con i pezzi che non sono intenzionalmente selezionati in base a un tema, ma  la realtà per tutti noi è che le cose si spezzano! La collaborazione con „Tasty Future“ completa il programma con la pretesa di poter cambiare le cose in meglio, tra cui un cambiamento nelle massmedia, introdurre i salari di riferimento nel mercato e l’introduzione di un sistema per ridurre la precarietà generale degli artisti“.

„La nuova generazione di ballerini“

Mamu Tshi (30 anni, Congolese, vive a Losanna, dove collabora con il Théâtre Sévelin 36), Dickson Mbi (36 anni, Camerunense, cresce e studia a Londra, si esibisce con artisti di eccezione come Robbie Williams), Joy Ritter (39 anni, Californiana, di origini filippine, cresce e studia a Freiburg im Breisgau, lavora per compagnie come Akram Khan, e Cirque du Soleil) sono le tre star della serata. Proponendo 3 assoli autocoreografati, completamente differenti, in stile tecnica e anima: krumping per Mamu Tshi nell’assolo „L’Héritière”, popping per Dickson Mbi in „Duende“, mix di voguing, danze popolari filippine e formazione classica per Joy in „BABAE“. Tutti alla ricerca del nuovo, fuori dagli schemi delle loro tecniche di nascita, per trovare il proprio stile contemporaneo: lo stesso Akram Khan li definisce „the new generation of dancers“.

 

Intervista di Lilly Castagneto

Spettacolo di altissima qualità, curato da Akram Khan e prodotto da Farroq Chaundhry, appartenente alla biennale STEPS: il festival della danza del Percento culturale Migros, che muove i suoi fili in tutta la Svizzera, in stand by dal 1988. STEPS torna in scena con una serie di spettacoli di danza contemporanea e attività coreutiche di eccezione. Con una durata di circa 4 settimane, anche quest’anno ha fatto sold out in quasi in tutti i teatri, proponendo étoile nazionali ed internazionali.

Cos’è STEPS per te, Claudia Toggweiler?

Claudia Toggweiler (la road manager di STEPS): Il festival di danza STEPS permette di assistere a produzioni straordinarie in circa 38 località della Svizzera. Per noi è particolarmente emozionante osservare le diverse reazioni del pubblico. Soprattutto in Ticino e nella Svizzera francese, il pubblico è molto entusiasta e caloroso.

Come ha reagito il pubblico a STEPS, Claudia?

Toggweiler: Il pubblico non vedeva l’ora di assistere nuovamente a spettacoli di danza sul palco, infatti, quasi tutti gli spettacoli erano sold out.

Cosa significa per te “Portraits in Otherness” e come nasce l’idea?

Dickson Mbi: Portraits è una fotografia del cuore pulsante di ogni persona, senza distinzione di colore, religione, origine o stile: siamo tutti la stessa cosa, la stessa essenza. L’idea nasce da Akram Khan e Farroq Chaundhry, per dare la possibilità a coreografi esordienti di andare in tour internazionali: così Amandine (Mamu Tshi) che è Svizzera ci ha voluto con lei in questa avventura.

Voi siete stars della danza di fama internazionale: sapete di esserlo?

Dickson: Non penso di essere una star, penso di essere una persona come tutte le altre, cerco di vivere seguendo i miei sogni. Ho una disciplina di vita molto rigida: yoga, pilates, tante ore di training, ascolto molto il mio corpo per non essere troppo stanco, ho una dieta salutare, la mia vita lavorativa é veramente molto rigida. Nel tempo libero mi piace guardare il calcio alla televisione, sono un tifoso della mia squadra, sono solamente un normalissimo uomo dell’est di Londra.

Joy Ritter: Studio molto, prendo tantissime lezioni di stile differente: classico, hip hop, contemporaneo, yoga, jogging. Sia fuori che sul palco, rimaniamo sempre artisti: nel tempo libero mi piace ballare, fuori nel parco, amo ballare, è il mio lavoro ma anche la mia passione, mi piace vivere nell’arte.

Quando avete capito che la danza sarebbe stata la vostra strada?

Dickson: A 18 anni non avevo mai ballato prima, sono andato in uno studio di danza e ho visto un gruppo di ragazzi che ballavano popping e ho detto wow, voglio fare questo della mia vita, quando avevo 22 anni, ho incontrato il maestro Stuart Thomas: mi ha insegnato come essere me stesso.

Joy: Da quando avevo 5 anni sapevo che avrei fatto la ballerina, non avrei potuto fare altro.

Quali consigli potete dare ai professionisti e ai giovani talenti?

Dickson: Per i professionisti dico andate avanti anche se a volte può sembrare duro, andate avanti, non abbandonate i vostri sogni; per i giovani rimanete concentrati, richiedete tanta disciplina a voi stessi, no bere, no droghe, no telefono tutto il giorno.

Joy: Rimanete focalizzati su ciò che amate fare, lo so che non è sempre facile, ma non distraetevi dal cammino che state percorrendo, non permettete che le distrazioni si impadroniscano di voi, non ascoltate i vostri dubbi, studiate, supportatevi e ispiratevi reciprocamente.

Come si possono supportare i giovani?

Dickson: Portateli a vedere spettacoli, dategli speranza quando ci sono le brutte giornate, cercate qualcuno che parli con loro.

Joy: chiedete feedback ai giovani, anche se non sono perfetti, credete in loro.

Come si ottiene un controllo perfetto del proprio corpo?

Joy: Allenamento e prove ogni giorno, almeno 7 ore, trovare la bellezza in se stessi, trovare la sicurezza in se stessi, ascoltare il proprio corpo.

Dickson: Per essere interessanti bisogna avere fiducia in se stessi: credere in se stessi, essere forti!

Come possiamo migliorare la situazione lavorativa dei ballerini?

Joy: Fare autopropaganda, parlare della danza, mostrate la vostra professionalità, non fate il vostro lavoro gratuitamente solo perché amate farlo, fatevi pagare sempre.

Dickson: E molto difficile far capire che il nostro è un vero lavoro, forse le nuove generazioni possono capire. Bisogna produrre spettacoli di ottima qualità, e migliorare sempre.

Amandine (Mamu Tshi, artista di Losanna): raccontaci di te.

Mamu Tshi: Io sono la figlia di mia mamma: da qui anche il mio nome d’arte Mamu Tshi, sono sempre in evoluzione. A 17 anni ho scoperto la danza e non avevo minimamente idea che sarebbe diventata la mia strada. Sono un’insegnante di inglese in una scuola superiore, perchè non riuscirei a mantenermi solo con il lavoro di ballerino, e non voglio privarmi di qualcosa, così lavoro duramente come insegnante e come ballerina.

Cosa puoi dire ai giovani talenti Svizzeri?

Mamu: Penso che il lavoro dei giovani artisti in Svizzera sia molto buono, perchè li vedo viaggiare, e quando tornano in Svizzera sono artisti migliori. È importante andare avanti con i propri progetti, vedo che c’è grande fermento, c’è voglia di nuovo, anche le istituzioni stanno capendo che la danza è più di un semplice balletto: la danza è cultura. Ci sono tantissimi talenti in Svizzera: viaggiate, studiate sempre di più, e tornate portando la vostra esperienza. In Svizzera, le istituzioni hanno investito molti soldi nella cultura.

Ringrazio Mamu Tshi, Dickson Mbi e Joy Ritter per il loro tempo, la loro passione e professionalità. Ringrazio Claudia Toggweiler e Gene Lou (tour manager per STEPS), per il loro sostegno ed organizzazione.

„Mancanza di curiosità e grande perdita di tempo tra i giovani“

Intervista da Manuela Rigo con Agnese Omodei, direttrice del “Balletto di Milano”, ha iniziato la carriera professionale nel 1978 e ha fatto parte di importanti corpi di ballo (Teatro alla Scala, Arena di Verona, Teatro Comunale di Bologna) dove ha ricoperto anche ruoli solistici e dove ha avuto modo di lavorare con grandi coreografi e interpreti. Ha preso parte a numerose produzioni liriche nonché produzioni di danza contemporanea, trasmissioni televisive di successo, convention, pubblicità e sfilate per importanti aziende.

Nel 2018 nasce “Opera & Ballet Swiss Cultural Association” per promuovere spettacoli teatrali ed eventi culturali di grande qualità, collaborando stabilmente con artisti di fama internazionale, enti prestigiosi e realtà di alto livello artistico. Con sede a Lugano – Paradiso, Opera & Ballet opera sia sul territorio svizzero sia all’estero, in qualità di ente promotore e di produzione.

 

Agnese, sei in Ticino dal 2012, come ti trovi a lavorare nel nostro Cantone, a livello artistico?

Mi trovo bene, mi sento ben inserita nel contesto professionale e nello specifico nell’ambito artistico culturale anche se riscontro che vi sia ancora parecchio da fare. Quali potrebbero essere le azioni da mettere in campo affinché la danza, il teatro e la cultura in generale possano avere lo spazio che meritano? Riscontro la mancanza di coinvolgimento da parte dei giovani. I giovani non sono educati ad andare a teatro. Questo, secondo me, inizia da una scarsa educazione all’arte ed alla cultura fin dalla scuola elementare. Pensiamo a loro come al pubblico di domani. A tale proposito é necessaria la collaborazione di tutti, non solo nostra, quali operatori del settore, le scuole di danza private ecc. ma penso anche alle Istituzioni Cantonali affinché possano creare tutti i presupposti per offrire l’adeguata formazione non solo ai danzatori ma anche al futuro pubblico. La cultura, la danza, il teatro sono di tutti e perciò si rende necessario un coinvolgimento maggiore fin dalla scuola primaria. Noto comunque che gli operatori del settore si stiano dando parecchio da fare. Il punto debole che riscontro qui in Ticino é la mancanza di strutture teatrali adeguate agli allestimenti dei balletti classici e teatrali.

Mi comunichi ciò perché hai già avuto modo di creare dei balletti classici e delle opere liriche che hai rappresentato anche nei teatri ticinesi?

Si, e per prodigarmi in tale senso, con mio marito, Carlo Pesta che é il presidente ed il direttore artistico del „Balletto di Milano“ abbiamo creato „Opera&Ballet Swiss Cultural Association“ con lo scopo di diffondere la cultura del Balletto e delle Opere Liriche. Abbiamo rappresentato diverse produzioni di danza e di Opere Liriche, rivisitate ovviamente, nei principali teatri ticinesi per renderci conto che non sono adatti per questi allestimenti; i teatri risultano essere troppo piccoli.

Come vengono reclutati i ballerini per la Compagnia „Balletto di Milano“?

Solitamente sono ballerini che escono diplomati dalle Accademie di danza, come l’Accademia del Teatro La Scala, l’Accademia Ucraina, per citarne alcune e come prima esperienza di impiego remunerato, ballano nella nostra Compagnia. Siamo sempre ben disposti a reclutare forze nuove e ci auspichiamo di poter avere dei ballerini professionalmente formati anche ticinesi.

Avete avuto delle belle esperienze all’estero, portando la Compagnia in tournée, da quanto ho avuto modo di informarmi; mi puoi elencare i luoghi dove siete stati e quali riconoscimenti avete ottenuto?

Abbiamo fatto numerose tournée, anche in Svizzera. La più significativa é stata quella in Marocco, a Rabat con „Viva Verdi“. La stessa produzione l’abbiamo portata in Estonia ed in Lettonia. Non voglio dimenticare l’esperienza avuta in Russia dove siamo stati invitati dal Ministero della Cultura Russo, nell’anno della cultura italiana in Russia. Il „Balletto di Milano“ é stata la prima Compagnia italiana ad essersi esibita al Teatro Bolshoi di Mosca, già nel 1999.

Non trovi che fra i giovani di oggi, manchi la voglia di documentarsi, di guardare, di cercare e che manchi la fame di apprendere, in ambito culturale, nonostante abbiano tutti i mezzi tecnologici per saperne di più?

Si, riscontro in loro la mancanza di curiosità ed anche una grande dispersione di tempo ma credo che sia perché siano stimolati da troppe informazioni. In rete si trova tutto e tanto e secondo me hanno bisogno di essere sostenuti veicolandoli nelle ricerche. Questo sostegno potrebbe provenire dalla scuola e come già accennavo attraverso lo studio delle materie culturali. C’é bisogno di portare i giovani a teatro e la crisi sanitaria non ha sicuramente aiutato. Voglio essere positiva ed i progetti per i giovani non mancano. C’é solo bisogno di sensibilizzare l’opinione pubblica, le Istituzioni all’importanza della cultura da diffondere soprattutto fra i giovani.

Quali sono i vostri progetti futuri in seno allo scenario della danza, nello specifico?

Stiamo allestendo il progetto „Danzando per…“ ed attulamente lo slogan é riviolto alla Lombardia. L’intento é quello di organizzare dei Festivals, di portare la danza nelle piazze perché come già sottolineato la danza é di tutti, la cultura é di tutti. L’emergenza sanitaria ha colpito in maniera esponenziale il settore culturale allontanando il pubblico dal luogo del Teatro e riscontro molta diffidenza da parte della gente, appassionata della cultura scenica a non voler abbonarsi alle stagioni teatrali a causa delle numerose cancellazioni degli eventi e degli spettacoli. Perciò si trovano ora ad avere una notevole quantità di voucher che non sono in grado di utilizzare e non sempre trovano di loro interesse ciò che viene proposto.

È una situazione difficile e considero l’anno 2022 come un anno di transizione. A mio avviso una buona opportunità per proporre delle produzioni sceniche accattivanti stimolando il pubblico ad assistere alla visione dei balletti classici, rivisitati ovviamente per la ragione di cui accennavo poc’anzi, ossia alla mancanza in Ticino di strutture teatrali idonee alla loro messa in scena. Fare in modo che il pubblico sia preparato, che sia colto nella conoscenza della storia dei balletti classici e delle opere liriche.

Ricordiamoci che la danza é il linguaggio universale e tocca le corde dello spirito nell’animo di tutti.

Agnese Omodei

Come vedi le produzioni nell’ambito della danza contemporanea, oggi?

La danza contemporanea non é compresa da tutti; c’é bisogno di tornare all’essenziale e per fare questo vi é la necessità di un’educazione storica e culturale della danza, del teatro, della musica e di come siano nate, già dalla suola elementare. I balletti classici fanno sognare i bambini. La scuola dovrebbe impegnarsi in tal senso per fare in modo che il pubblico di domani sia colto, sia stimolato e sia pronto poi ad accogliere le produzioni contemporanee. Ricordiamoci che la danza é il linguaggio universale e tocca le corde dello spirito nell’animo di tutti.

Grazie Agnese per il tuo contributo a questa mia intervista, hai elencato e sollevato degli ottimi spunti. Per concludere riesci a restare ottimista?

Come dicevo siamo in una fase di transizione anche per capire cosa va fatto concretamente. Ora bisogna cogliere questa opportunità partendo innanzitutto da tutti noi che siamo maggiormente a contatto con la realtà nel senso che dobbiamo impegnarci cercando di capire cosa voglia il pubblico. C’é bisogno di continuare a sognare e a far sognare la gente che ama il balletto ed il teatro; i tempi sono maturi per apportare dei cambiamenti e dei miglioramenti nell’ambito dell’arte e della cultura. Perciò sì, sono ottimista. Ce la possiamo fare. E con questa ultima riflessione sta a noi tutti di trovare delle risposte per non smettere di sognare.

 

Manuela Rigo, insegnante di danza classica e di danza jazz, lic. Royal Academy of Dance of London e dipl. I.S.T.D. of London in National Dances. Dopo anni di esperienza nell’insegnamento di danza classica e di danza jazz all’estero e dal 1985 in Ticino, è riconosciuta da Danse Suisse Zurigo ed è la presidente dell’Associazione Formazione Professione Danza in Ticino che tutela l’insegnamento della danza classica da parte di maestri qualificati e di conseguenza la corretta formazione dei futuri ballerini in Ticino.

Storie di piccoli eroi – Teatro di narrazione per bambini

I membri di ScenaCH assistono a spettacoli teatrali dei membri

Abbiamo visto la produzione della Compagnia Storie di Scintille per bambini a partire da 4 anni: CHISSA’ DOVE

Liberamente tratto dal racconto di C. Valentini e P. Giordano, con musica dal vivo

“ Un giorno di primavera tutti i piccoli semi del grande albero sono pronti per partire… Tutti tranne uno, che proprio non ne vuol sapere di crescere…”

Drammatizzazione e regia Katya Troise

A proposito di…

„Questa storia ci racconta di un piccolo seme che non voleva partire dal suo albero. Il racconto tocca con giocosità e delicatezza il tema della crescita con tutte le varie aspettative e le paure legate al “diventare grandi”. Ci parla del coraggio di buttarsi e di staccarsi dalle cose che conosciamo, per tuffarci in nuove esperienze che all’inizio possono farci un po’ paura. Ad un livello più profondo, l’albero e il piccolo seme ci riportano al forte legame genitore-figlio che, nel percorso della crescita, insieme, devono trovare il modo di restare legati e di volersi bene in forme nuove, a nuove distanze.“

La compagnia

La compagnia Storie di Scintille propone spettacoli teatrali e narrazioni rivolte a bambini e ragazzi e fa parte dell’Associazione Scintille: teatro e spazio creativo, che ha per scopo principale la promozione ed il sostegno dell’attività teatrale in tutte le sue espressioni. L’Associazione propone dal 1995 corsi di formazione teatrale rivolti a tutte le fasce di età: bambini, ragazzi e adulti; intendendo il teatro come attività ricreativa ed educativa volta alla promozione della crescita. L’Associazione è diretta da Katya Troise (regista attrice e pedagoga teatrale) e affonda le proprie radici nella convinzione che il teatro sia uno strumento culturale da diffondere per un profondo arricchimento esistenziale.

 

#84 – Il viaggio spaziale di Paperopoli

Il viaggio spaziale di Paperopoli è stato a lungo oggetto di ricerche di Donald. Già nel 1978, Hartmut Hänsel, in qualità di capo del Donald Institute for Astronautics (dir), pubblicò due articoli sull’Hamburger Donaldisten, in cui organizzò cronologicamente i rapporti Barks allora conosciuti sui voli lunari e planetari e in base alla lunghezza misurazioni sul razzo stellare dei sogni del jet drive giunsero alla conclusione che la teoria della relatività speciale si applica anche a Paperopoli.1 Al culmine della sua caccia alle streghe contro Hans von Storch nel 1983 e 1984, Lissy Loffelspecht si agitò contro la teoria di Stella Anatium con le sue serie degli articoli “The Donaldistic Utopia” di Hans von Storch e nella seconda parte ha toccato anche il viaggio spaziale di Paperopoli, anche se non ha pensato a molto di più che fosse „molto più sviluppato del nostro“ e „l’intero sistema planetario […] al nostro ai nomi dei pianeti».2 L’articolo di Patrick Bahners, ovviamente, era molto più profondo r principalmente interessato agli aspetti socio-culturali dei viaggi nello spazio e al piacere e all’onere di entrare in contatto con gli extraterrestri.

Infine, va menzionato qui l’approccio innovativo di Patrick Martin, secondo il quale diverse lune orbitano attorno al pianeta su cui vivono le anatre. Martin presume che ci siano almeno tre lune.4 Anche l’esistenza di più lune mi sembra plausibile, così che quando parlo di „luna“ o „volo lunare“ presumo sempre che ci sia „una delle lune“ o „un volo verso una delle lune“.
Così ora la tecnologia spaziale. Per prima cosa, creerò una cronologia del viaggio spaziale di Paperopoli e poi andrò ad approfondire alcuni aspetti della tecnologia ad esso associata.

1 Lo sviluppo dei viaggi nello spazio
I primi passi nello spazio furono difficili, anche per gli abitanti di Paperopoli. Programmi governativi del valore di milioni con alcune devastanti battute d’arresto (Fig. 1), per lo più nell’area della responsabilità dei militari (Fig. 2),5 e ambiziosi progetti privati ​​(Fig. 3) hanno da tempo prodotto solo pochi risultati utilizzabili. Non si sa nulla di programmi spaziali al di fuori di Paperopoli durante questa fase, nemmeno Brutopian sembrava voler essere coinvolto in una corsa allo spazio. I documenti di progettazione per i razzi erano top secret (Fig. 4) e il pubblico in generale credeva che il carburante per razzi non appartenesse alle mani dei civili (Fig. 5). Le autorità statali potrebbero aver riconosciuto di aver bisogno di ulteriori input da parte del settore privato a causa della lentezza dei progressi e quindi hanno pubblicizzato premi per corse di razzi nell’atmosfera terrestre (Fig. 6) o introdotto l'“Open Day“ nell’esercito (Fig. 7).