SzeneSchweiz Berufsverband Darstellende Künste hat die Petition „Rettet STOK & KELLER62“ auf ACT, der Petitionsplattform von Campax, gestartet. Campax ist eine Bewegung, bei der sich über 250’000 Engagierte für soziale, wirtschaftliche & ökologische Fairness einsetzen.
Folgendes Communiqueé wurde den Unterzeichnenden am 3. Juli geschickt:
Liebe Unterstützer*innen!
Euer Einsatz für den Erhalt der beiden Zürcher Kleintheater ist auch heute überwältigend und einmalig. Danke.
Am vergangenen Mittwoch war es so weit und wir haben uns vor dem Rathaus Hard getroffen, um in Anwesenheit der Medien unsere Petition an die Stadtpräsidentin zu übergeben. Frau Mauch ist nun um 6247 Unterschriften reicher. Und wir geben alles, damit sie damit auch das Richtige anstellt. Sie ist per Gesetz verpflichtet, auf die Petition innerhalb von 6 Monaten zu antworten. Warten wir ab.
Ein weiterer Schritt auf dem noch langen Weg zur Rettung von Theater STOK und Keller62 ist getan. Grosser Dank geht an alle, die helfen, an alle, die vor dem Rathaus dabei waren und mitgeholfen haben und an alle, die unterschrieben haben! Ein grosser Dank geht auch an die Medien, die unsere Sache von Anfang an für wichtig halten und sie ausdauernd und sehr gut begleiten.
Die nächsten Schritte sehen wie folgt aus. Der Rekurs-Prozess ist im vollen Gange. Am Ende entscheidet der Bezirksrat und gibt den beiden Rekursen statt oder weist sie ab. Im Falle einer Abweisung steht uns der weitere Rechtsweg offen.
Den politischen Weg gehen wir schon länger und er ist vielversprechend, wenn auch da keine Sicherheit herrscht. Am 12. Juli soll der Gemeinderat über das Geschäft „Tanz und Theater-Konzeptförderung“ beraten und entscheiden.
Ja, und wenn alle Stricke reissen, haben wir noch die Initiative als politisches Instrument, das wir einsetzen können.
Wie es alles kommt, wissen wir nicht. Was wir wollen, wissen umso klarer. Und eine Fortsetzung folgt bestimmt. Wir bleiben dran. Das können wir versprechen. Und wir berichten euch wieder.
Bitte bleibt ihr auch dran, helft mit, das Thema „Rettung STOK und Keller62“ nicht untergehen zu lassen.
Erst die Kleinen machen Zürich gross.
Und stellt euch vor, wir schaffen es – was gibt das für ein Fest!!
Möchtet ihr etwas wissen oder fragen, schreibt uns bitte jederzeit, am besten über die jeweiligen Mailadressen der zwei Theater.
Ganz liebe Grüsse und bis bald!
Lubosch Held, Verein Keller62, künstlerischer Leiter Keller62
Peter Doppelfeld, Verein Theater STOK; Leiter Theater STOK
Neuer Podcast «Kunstlicht»
Aktuelle Diskussionen um die Künste und ihren Impact auf gesellschaftliche Themen
Die Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) lanciert einen neuen Podcast: In «Kunstlicht» diskutieren Eva Pauline Bossow und Jörg Scheller gesellschaftsrelevante Themen aus Sicht der Kunstwelt.
Der neue Podcast «Kunstlicht» ist nah dran an aktuell diskutierten Themen: Es geht um Triggerwarnungen, Debattenkultur oder was genau eigentlich Innovation bedeutet. Aus Perspektive der Kunstwelt werden gesellschaftliche Fragen verhandelt, immer unter der Prämisse, dass Kunst «Zugänge zur Welt vermittelt, die nicht so ohne weiteres formalisierbar, planbar, standardisierbar, domestizierbar sind. Deshalb bildet Kunst ein Risiko.»
Diesem Risiko stellen sich die Hosts des Podcasts mit Eloquenz und Lust an der Debatte. Das Gespann hat einen vielfältigen Hintergrund: Eva Pauline Bossow kennt das Dreieck Kreativwirtschaft, öffentliche Kulturinstitutionen und Privatwirtschaft aus unterschiedlichen Positionen und ist heute als Beirätin und Beraterin aktiv. An der ZHdK war sie im Zurich Centre for Creative Economies (ZCCE) sowie im Digitalrat tätig. Jörg Scheller ist Professor im Departement Fine Arts, unterrichtet Kunstgeschichte und ist leidenschaftlicher Bodybuilder und Heavy-Metal Musiker.
Ergänzt werden ihre Positionen durch spannende Gäste. In der Rubrik «Fernlicht» kommen unter anderem ZHdK-Alumni zu Wort, die nicht in klassischen Kunstberufen tätig sind. Zum Beispiel erzählt Fine-Arts-Alumna Lauren Wildbolz, wie sie das erste vegane Restaurant der Schweiz eröffnet hat.
Du mercredi 31 mai au dimanche 4 juin ont eu lieu les Journées du Théâtre Suisse à Fribourg. Ensemble a pu rencontrer Julie Paucker. Engagée en tant que directrice artistique depuis 2022, elle a contribué, avec la direction de l’époque, à améliorer la conception de l’événement. Un entretien sur le rôle urgent du multilinguisme au théâtre et les collaborations au-delà des frontières cantonales.
Julie Paucker est dramaturge de formation, elle a travaillé en Suisse et en Allemagne, au Theater Basel, au Deutsches Nationaltheater Weimar et plusieurs autres. Avec sa compagnie transnationale Kula, elle produit des pièces multilingues, un domaine auquel elle se consacre désormais aussi en Suisse. Selon elle, „tant l’esthétique que les opérations, les déroulements et les processus théâtraux sont désormais pensés différemment au niveau international et comportent des défis spécifiques“. La femme de théâtre de 47 ans y était parfaitement préparée, elle considère la différence entre les cantons comme une chance d’apprendre les uns des autres.
„Tant l’esthétique que les opérations, les déroulements et les processus théâtraux sont désormais pensés différemment au niveau international et comportent des défis spécifiques“.
Paucker a travaillé au Pour-cent culturel Migros pendant ses études et sait donc que la thématique du multilinguisme préoccupe les soutiens du théâtre depuis longtemps. „Cette question ne nous lâche pas, tant au niveau artistique qu’au niveau structurel. Un processus de production est généralement plus passionnant lorsqu’on travaille avec différentes conceptions „. Le théâtre transnational, ou justement „transcantonal“, intéresse cette Zurichoise d’origine à bien des égards. Il permet d’aiguiser son propre regard sur ce que l’on peut „reprendre, adapter et améliorer“ d’autres systèmes théâtraux.
„Cette question nous préoccupe, tant au niveau artistique que structurel. Un processus de production est généralement plus passionnant lorsqu’on travaille avec différentes conceptions“.
D’après elle, cela vaut également pour la Suisse où différents systèmes coexistent, comme les petits théâtres municipaux, les établissements à rayonnement national et la scène indépendante. A cela s’ajoute la Suisse romande, où l’on mise plutôt sur le système de tournées avec des maisons de production et d’accueil. Spécialement dans les domaines du „marché du théâtre“, de la vente et de la publicité, ainsi que de l’encouragement, il y a beaucoup à apprendre les uns des autres. En raison de la diversité linguistique, la Suisse est un modèle pour l’Europe, voire pour le monde – une chance énorme de gérer la diversité culturelle, de la comprendre et de l’exploiter. Paucker ajoute à ce propos : „Par conséquent, on est également performant au niveau international, car ce sont les mêmes questions qui se posent entre les différents pays !“. C’est donc aussi la mission principale des Journées du Théâtre Suisse de rassembler des théâtres de toutes les régions et de les présenter à un public local, de grandir entre les régions du pays et de réunir les créateurs de théâtre. „C’est toujours une expérience de voir à quel point on se connaît peu, alors qu’on travaille dans le même domaine, à un niveau et avec une notoriété comparables. Là on peut faire bouger les choses !“, Paucker en est convaincue.
C’est donc aussi la mission principale des Journées du Théâtre Suisse de rassembler des théâtres de toutes les régions et de les présenter à un public local, de grandir entre les régions du pays et de réunir les créateurs de théâtre.
„Avec le titre du programme-cadre „Mutation et renouveau“, je souhaite donner un signal. Nous prenons conscience qu’il est possible de s’unir, de réfléchir ensemble à la culture et se laisser inspirer“. Un autre exemple de renforcement est la nouvelle idée coopérative de cette année, le „Salon d’artistes“, une tradition venue de Suisse romande, lors de laquelle des pièces sont présentées devant des organisateurs-trices. Cela permet de générer un marché et de susciter l’intérêt avant même que la pièce ne soit produite. En outre, cela donne lieu à des coproductions et des invitations après que les pièces aient été pitchées.
En tant qu’événement le plus orienté vers le marché, la Sélection a le potentiel de faire bouger les artistes. „On produit beaucoup et on montre trop peu, alors que ce serait largement mérité !“.
Paucker décide seule à quel-les artistes elle souhaite donner une plate-forme. Pour cela, elle reçoit au préalable le soutien de « scouts de théâtre » de différentes régions. Cinq positions sont attribuées à la Sélection, la shortlist sert à donner plus de visibilité aux artistes. Il existe un potentiel pour être invité „au-delà de la frontière linguistique“. La Sélection, en tant que manifestation la plus orientée vers le marché, a le potentiel d’amener les artistes à partir en tournée. Paucker estime que „l’on produit beaucoup et que l’on ne montre pas assez, alors que cela serait largement mérité !“. L’aspect principal est de trouver le juste milieu entre un festival, un public local et un public national. „Parmi eux, les perceptions et l’accueil des pièces sont très différents – les cosmos théâtraux et les esthétiques sont parfois interprétés différemment et ne plaisent pas toujours à toutes les régions du pays. Il faut donc trouver des pièces qui incitent à s’intéresser au théâtre des autres cantons. Elles doivent être solides, répondre à une exigence esthétique, et être défendables de tout cœur“ ! C’est aussi pour cette raison que l’on s’est éloigné du curatorium et du jury. Paucker prête son profil à la Sélection, „c’est dans le fouillis que je cherche des pièces qui conviennent“, dit-elle en souriant.
„Parmi eux, les perceptions et l’accueil des pièces sont très différents – les cosmos théâtraux et les esthétiques sont parfois interprétés différemment et ne plaisent pas toujours à toutes les régions du pays. Il faut donc trouver des pièces qui incitent à s’intéresser au théâtre des autres cantons“.
La Sélection en un coup d’œil
Parmi les productions sélectionnées, „Ödipus Tyrann“ …
a convaincu, il s’agit d’un powerplay de deux femmes dans une mise en scène de Nicolas Stemann. „Je n’ai encore jamais vu des femmes jouer de cette manière – la tragédie est représentée avec un grand geste de théâtre urbain, les rôles sont joués à un haut niveau de technique d’interprétation et avec une extrême confiance en soi – ce qui convainc et touche en même temps“. Avec cette ouverture, Paucker souhaite donner un signal pour les performances d’acteurs-trices et les manuscrits de mise en scène extraordinaires.
est une production germano-suisse du Theater Neumarkt de Zurich. Comme son titre l’indique – „Le seul thriller politique de Suisse“ a jusqu’à présent toujours été jouée à guichets fermés. „Cette production réunit beaucoup de choses que j’aime personnellement. C’est à la fois une revue et une chorégraphie musicale et d’un style „marthalerien“ – décalé et burlesque avec un fond poético-documentaire. Pour les Journées du Théâtre Suisse, la pièce convient comme un gant – la Suisse traite un cas politique, cela cadre bien à plusieurs niveaux ! En même temps, la pièce EWS est un phénomène typique de notre temps !“ Une grande partie des actrices sont des non-professionnelles. „La pratique des expert-es et des témoins du quotidien est appréciée depuis peu!“. En outre, Lara Stoll se produit en très bonne poétesse slam sur scène et complète le tableau.
„Cette production réunit beaucoup de choses que j’aime personnellement. C’est à la fois une revue et une chorégraphie musicale et d’un style „marthalerien“ – décalé et burlesque avec un fond poético-documentaire. Pour les Journées du Théâtre Suisse, la pièce convient comme un gant – la Suisse traite un cas politique, cela cadre bien à plusieurs niveaux ! En même temps, la pièce EWS est un phénomène typique de notre temps“!
a lieu dans des salles de classe. Paucker dit à ce sujet : „la pièce n’est cependant pas pour les enfants – c’est déjà la blague“. Laura Gambarini donne une leçon d’allemand devant un public majoritairement francophone, „une grande comédie in a nutshell – il n’est pas nécessaire d’en dire plus, il s’agit du Röstigraben et de la mauvaise compétence linguistique des Romands“.
est la version italienne du roman épistolaire français „Les liaisons dangereuses“. La direction artistique est assurée par le directeur du théâtre, Carmelo Rifici. Paucker explique : „Il a travaillé sur différents textes afin d’aborder le questionnement philosophique du pouvoir, de l’amour, de la lutte et de la guerre à travers les personnages principaux – la matière idéale pour faire la guerre dans l’érotisme“ ! Il s’agit d’une histoire scénique exceptionnellement belle et installative. Avec des moyens théâtraux simples, de grands tableaux sont créés. „Je voulais absolument apporter une grande production scénique de la langue italienne aux Journées du Théâtre Suisse, alors que le Tessin élabore surtout de petites productions ou qui prennent des formes plus ludiques comme celles des diplômé-es de la Scuola Dimitri. L’italien est tout de même une langue scénique extraordinaire“ !
„Le biais“ est une position familiale qui s’adresse aux jeunes mais qui divertit également les adultes. Le Théâtre Am Stram Gram est célèbre pour ses productions familiales qui s’adressent surtout aux enfants. La grande troupe raconte sa propre histoire sur la problématique du vieillissement de la grand-mère. Mais la particularité de cette production est son horizon politique. „La pièce présente à la fois un niveau humoristique et un niveau technique spectaculaire. Elle traite des thèmes de la mort, de la pauvreté et de ce que l’imagination peut faire bouger“.
a été créée par Eugénie Rebetez qui, peu connue en Suisse alémanique, est une célébrité en Suisse romande. Elle travaille en premier lieu avec des artistes qui ne sont pas issu-es de son métier. C’est précisément ce genre de rencontres qu’elle recherche sur scène. Cela se passe physiquement autant que musicalement, par le mouvement, et chaque rencontre est différente. „C’est lié aux réalités que ces personnes apportent. Le résultat est extrêmement délicat et touchant et porte le charme de sa personne, mais aussi une certaine modestie, car Rebetez cherche vraiment à découvrir ce qui est caché, ce qui se trouve entre elle et les artistes. Cela paraît représentatif du désir de découvrir d’autres réalités“, raconte Paucker.
„J’espère vraiment que les invitations suivront, car c’est très urgent. Il s’agit d’une coproduction, la pièce la moins suisse et la plus suisse à la fois – la thématique est suisse, l’ensemble est international“.
est joué par un ensemble germano-suisse-congolais et les personnes sont engagées spécialement pour cela. Jusqu’à présent, la pièce n’a été jouée qu’à la caserne de Bâle, avec un grand succès mais devant peu de public. J’espère vivement que d’autres invitations suivront, car c’est très urgent. Il s’agit d’une coproduction, la pièce la moins suisse et la plus suisse à la fois – la thématique est suisse, l’ensemble est international“. Paucker est particulièrement enchantée par le multilinguisme, les langues du Congo, la musique, les chants parlés – un grand concert au contenu documentaire. Il s’agit du comportement de la Suisse à l’époque coloniale. Paucker explique : „L’accent est mis sur les rituels de deuil traditionnels qui ont été célébrés suite à la profanation de tombes. La pièce aborde la gravité du sujet et le débat sur la restitution mais aussi les conséquences à long terme du colonialisme et de l’exploitation. De plus, un membre de la troupe est décédé pendant la période de production et un deuil personnel joue ainsi un rôle dans la soirée, ce que l’on ressent et qui est d’ailleurs explicitement mentionné. Et pourtant, on assiste à une belle soirée de théâtre, pleine de plaisir et de musique, avec un appel moral mais pas moralisateur, qui ne se prend pas trop au sérieux et qui semble très léger et conciliant“.
„C’est aussi la raison pour les parenthèses „mutation“ – les choses ne sont plus certaines – et „renouveau“, avec une connotation positive et le but de provoquer un changement de l’un à l’autre“.
Pour Julie Paucker, la directrice artistique des Rencontres du Théâtre Suisse, l’époque mouvementée dans laquelle nous vivons est emblématique du fait que les habitudes et les certitudes, même en Suisse, peuvent changer et même s’effondrer. Elle dit : „Nous avons ici une situation très privilégiée, la question se pose souvent de savoir comment les choses vont évoluer, comment le système change et comment profiter des changements positifs. C’est aussi la raison pour les parenthèses „mutation“ – les choses ne sont plus certaines – et „renouveau“, avec une connotation positive et le but de provoquer un changement de l’un à l’autre. Cela a un rapport important avec les pièces, qui ne sont volontairement pas choisies en fonction d’un thème mais qui correspondent à notre réalité à nous tous, c. à d. que certaines choses s’effondrent ! La coopération avec „Tasty Future“ complète le programme avec l’ambition de pouvoir provoquer des changements de manière positive, notamment un bouleversement dans les médias, de fixer des salaires de référence sur le marché et de réduire la précarité générale des artistes.
Biais aller-retour
The Game of Nibelungen
Daniel Hellmann
Ödipus Tyrann
Credits: Philip Frowein
EWS
Credits: Philip Frowein
The Ghosts Are Returning
Julie Paucker
https://ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2023/06/1-IMAGE-PRINCIPALE_02_EWS_c-Philip-Frowein_web_08.jpeg9001200Redaktion ENSEMBLEhttps://www.ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2022/01/ensemble_000-80.svgRedaktion ENSEMBLE2023-07-03 14:59:352023-07-04 16:54:00Journées du Théâtre Suisse aux ambitions „transcantonales“
Da mercoledì a domenica scorsa si è svolto a Friburgo l’Incontro Svizzero del Teatro, Ensemble ha incontrato Julie Paucker. È impegnata come direttrice artistica dal 2022 e ha lavorato con la direzione dell’epoca e ha spinto l’evento in avanti dal punto di vista concettuale. Una conversazione sul ruolo urgente del multilinguismo nel teatro e sulle collaborazioni al di là dei confini cantonali.
Julie Paucker è una drammaturga di formazione, ha lavorato in Svizzera e in Germania, al Teatro di Basilea, al Teatro Nazionale Tedesco di Weimar e altri. Con la sua Compagnia transnazionale Kula produce opere multilingue, a questo focus ora si dedica anche in Svizzera. Dice: „Sia l’estetica sia le procedure, le routine e i processi teatrali sono ora considerati in modo diverso a livello internazionale, e pongono sfide particolari“. La 47enne era molto ben preparata per questo, lei vede la differenza tra i Cantoni come un’opportunità per imparare gli uni dagli altri.
„Sia l’estetica sia le procedure, le routine e i processi teatrali sono ora considerati in modo diverso a livello internazionale., e pongono sfide particolari.”
Paucker ha lavorato per Migros Kulturprozent durante i suoi studi e quindi sa che la questione del multilinguismo preoccupa gli sponsor da tempo. „Questa domanda non ti lascia andare, sia a livello artistico che strutturale. Un processo di produzione è generalmente più entusiasmante quando si lavora con punti di vista diversi.” Il teatro transnazionale, o addirittura „transcantonale“, interessa la nativa di Zurigo sotto molti aspetti. Affina la propria visione rispetto a ciò che da altri „sistemi teatrali possono essere adottati, adattati e migliorati“.
„Questa domanda non ti lascia andare, sia a livello artistico che strutturale. Un processo di produzione è generalmente più entusiasmante quando si lavora con punti di vista diversi.”
Questo vale anche per la Svizzera, dove diversi sistemi convivono, come i Teatri municipali minori, i Teatri con emittenza nazionale e la Scena indipendente. E poi c’è la Svizzera francese, dove è più diffuso il sistema itinerante con case produttrici e invitanti. Soprattutto nei settori del „mercato teatrale“, delle vendite e della pubblicità, nonché della promozione, possono imparare molto gli uni dagli altri. A causa della differenza linguistica, la Svizzera è modello per l’Europa o addirittura per il mondo – un’enorme opportunità, quindi, per lavorare con la diversità culturale, per comprenderla e sfruttarla. Paucker dice: „Dopo di che, si è adatti anche a livello internazionale, perché sono le stesse questioni che si pongono tra i paesi diversi!“. Quindi è anche la missione principale del Theatertreffen, raccogliere i teatri di tutte le regioni e portarli a un pubblico locale, per poter crescere tra le parti del Paese e di far incontrare i professionisti del teatro. „È sempre un’esperienza che permette di vedere quanto poco ci si conosce, anche se si lavora nello stesso settore e allo stesso livello e allo stesso livello di celebrità. Lì si puo fare la differenza!“,Paucker è convinta.
Quindi è anche la missione principale del Theatertreffen, quella di riunire i teatri di tutte le regioni, e portarli ad un pubblico locale, per poter crescere tra le parti del Paese e di far incontrare i professionisti del teatro.
„Con il titolo del programma quadro „Stravolgimento, Partenza“, vorrei dare un esempio. In particolare, cresce la consapevolezza che sia possibile connettersi, riflettere insieme sulla cultura e lasciarsi ispirare“. Un altro esempio di rafforzamento è l’idea nuova e cooperativa di quest’anno del „Salon d’artistes“, una tradizione della Svizzera romanda, dove gli spettacoli vengono presentati agli organizzatori. Questo genera un mercato el’interesse viene suscitato prima ancora che il pezzo venga prodotto. Inoltre, questo dà origine a coproduzioni e inviti dopo la presentazione degli spettacoli.
Essendo l’evento più orientato al mercato, Sélection ha il potenziale per portare gli artisti in tournée. „Si produce molto e si mostra troppo poco, anche se sarebbe meritato!“.
La Paucker decide da sola quali sono gli artisti a cui vuole dare una piattaforma, riceve in anticipo il supporto degli scout delle varie regioni. Cinque posti saranno assegnati nella Sélection, mentre la lista ristretta sarà utilizzata per dare agli artisti una maggiore visibilità. Esiste il potenziale di essere invitati „oltre il confine linguistico“, la Sélection è l’evento più orientato al mercato, e ha il potenziale di portare gli artisti in tournée. Paucker afferma: „Si produce molto e si mostra troppo poco, anche se sarebbe meritato!“. L’aspetto principale è quello di colmare il divario tra festival, un pubblico locale e un pubblico nazionale. „Tra loro ci sono visioni e ricezioni molto diverse delle opere teatrali – cosmo ed estetica del teatro sono talvolta interpretati in modo diverso e non sempre incontrano il favore di tutte le parti del Paese. Bisogna quindi trovare opere che invoglino a confrontarsi con i teatri degli altri Cantoni. Devono essere solidi, rispondere a uno standard estetico ed essere rappresentati con cuore! „Per questo motivo, ci si è tolti anche dal Consiglio di fondazione e dalla giuria, Paucker dà alla selezione il suo profilo: „Cerco i pezzi adatti nel mix“, dice e sorride.
„Tra loro ci sono visioni e ricezioni molto diverse delle opere teatrali – cosmo ed estetica del teatro sono talvolta interpretati in modo diverso e non sempre incontrano il favore di tutte le parti del Paese. Bisogna quindi trovare opere che invoglino a confrontarsi con i teatri degli altri cantoni.”
ha convinto, è un gioco di potere di due donne diretto da Nicolas Stemann. „Non ho mai visto le donne recitare in questo modo: la tragedia viene rappresentata con un grande gesto teatrale nello stile di una casa teatrale cittadina. I ruoli sono interpretati con un alto livello di tecnica recitativa, interpretato con estrema sicurezza di sé, il che è convincente e commovente allo stesso tempo“. Con l’inaugurazione Paucker vuole dare un segno per le ottime performance attoriali e registiche.
è una produzione svizzero-tedesca del Theater Neumarkt, come dice il titolo „L’unico thriller politico della Svizzera“, che finora ha sempre registrato il tutto esaurito. „Questa produzione riunisce molte cose che personalmente mi piacciono. È, per così dire, una revue, coreografia musicale e nello stile „Marthaler“ – eccentrico e stravagante con una base documentario-poetico. Per il Theatertreffen lo spettacolo è una cosa eccezionale – la Svizzera tratta un caso politico, che si adatta bene a molti livelli! Allo stesso tempo, l’opera teatrale EWS è un bambino del nostro tempo!“. Gran parte delle attrici sono amatori. „Esperti e testimoni della vita quotidiana sono diventati popolari come pratica! Inoltre, con l’esibizione di Lara Stoll, una ottima poeta slam, viene completato il tutto.
„Questa produzione riunisce molte cose che personalmente mi piacciono. È, per così dire, una revue, coreografia musicale e nello stile „Marthaler“ – eccentrico e stravagante con una base documentario -poetico. Per il Theatertreffen lo spettacolo è come uno sputo – la Svizzera tratta un caso politico, che si adatta bene a molti livelli! Allo stesso tempo, l’opera teatrale EWS è un bambino del nostro tempo!“.
si svolge nelle aule scolastiche, dice Paucker: „ma il gioco non è per i bambini – questo è già la battuta“. Laura Gambarini impartisce una lezione di tedesco davanti a un pubblico prevalentemente francofono „una grande commedia in poche parole – non c’è bisogno di giustificarlo ulteriormente, si tratta del Röstigraben e della scarsa competenza linguistica dei Romands“.
la versione italiana del romanzo epistolare francese „Les liaisons dangereuses“, la direzione artistica è stata assunta dal direttore del teatro LAC, Carmelo Rifici. Paucker spiega: „Ha lavorato con diversi testi per sperimentare tramite i personaggi principali il dibattito filosofico sui temi del potere, dell’amore, della lotta e della guerra – materiale ideale per la guerra erotica!“ Si tratta di una storia scenica eccezionalmente bella e installativa, con semplici mezzi teatrali vengono create immagini di grandi dimensioni. „Volevo davvero portare al Theatertreffen una grande produzione teatrale in lingua italiana , perché in Ticino vengono prodotti prevalentemente piccoli produzioni – e le produzioni dei diplomati della Scuola Dimitri tendono ad assumere forme più giocose. Inoltre l’Italiano è una grande lingua di scena!“
– „il pregiudizio“ è una posizione familiare rivolta ai giovani, ma è divertente anche per adulti. Il Théâtre Am Stam Gram è famoso per le sue produzioni di spettacoli per famiglie e per bambini, il grande Ensemble racconta la propria storia sul problema dell‘ invecchiamento della nonna. Ma la particolarità della produzione è l’orizzonte politico, “il pezzo ha allo stesso tempo un livello umoristico ed è spettacolare a livello tecnico – c’è qualcosa in ballo! I temi sono la morte, la povertà e ciò che può muovere la fantasia.”
viene direttamente da Eugénie Rebetez, che è ancora poco conosciuta nella Svizzera tedesca, è stata una star celebre nella Svizzera francese. Lavora principalmente con artisti che non provengono dal suo mestiere – sono proprio questi incontri che sta cercando sul palcoscenico. Questo avviene fisicamente come musicalmente, attraverso il movimento, ed è molto diverso in ogni caso. „Ha da fare con le realtà che queste persone portano con sé. Il risultato è molto tenero e toccante, e porta con sé il fascino della loro persona, ma anche una certa modestia, in quanto Rebetez cerca davvero ciò che si nasconde tra lei e gli artisti. È rappresentativo per il desiderio di sperimentare altre realtà“, dice Paucker.
„Spero vivamente in inviti successivi, perché è molto urgente. È una coproduzione, la pièce più antisvizzera e più svizzera allo stesso tempo – il tema è svizzero, l’Ensemble è internazionale“.
viene presentato da un Ensemble tedesco-svizzero-congolese, gli attori sono stati ingaggiati appositamente per questo. Finora l’opera è stata rappresentata con grande successo solo alla Kaserne di Basilea davanti a un pubblico ristretto. „Spero vivamente in inviti successivi, perché si tratta di un’opera molto urgente. È una coproduzione, la più anti-svizzera e la più svizzera. Il soggetto è svizzero, l’Ensemble è internazionale“. Paucker è soddisfatta soprattutto del multilinguismo, le lingue del Congo, la musica, il “Sprechgesang” – un grande concerto dal contenuto documentaristico. Si tratta di un’opera che ruota attorno al comportamento della Svizzera in epoca coloniale. Paucker spiega: „L’attenzione è rivolta a rituali di lutto tradizionali, celebrati a causa di profanazioni di tombe. Si tratta della serietà del tema e del dibattito sulla restituzione. Ma anche sulle conseguenze a lungo termine di colonialismo e sfruttamento. Inoltre, durante il periodo di produzione, un membro dell’Ensemble è morto e quindi la serata è segnata da una tristezza personale, che si sente e viene anche esplicitamente menzionato. Eppure si sperimenta una bella e piacevole serata musicale e teatrale con un richiamo morale, ma non didattico, che non la prende troppo sul serio e si presenta molto leggera e conciliante“.
„Da qui anche le parentesi „stravolgimento“ – le cose non sono più certe – e „partenza“ con una nota positiva con l’obiettivo di portare una rifunzionalizzazione dall’uno all’altro“.
Per la direttrice artistica dello Schweizer Theatertreffen Julie Paucker, il tempo emozionante in cui viviamo è emblematico del fatto che le abitudini e le certezze cambiano anche in Svizzera e possono persino staccarsi. Dice: „Abbiamo una situazione moltoprivilegiata, spesso ci si chiede come continueranno le cose, come il sistema cambieràe come utilizzare i cambiamenti positivi. Da qui anche le parentesi „stravolgimento“ – le cose non sono più certe – e „partenza“ con una nota positiva con l’obiettivo di portare una rifunzionalizzazione dall’uno all’altro. Questo ha molto a che fare con i pezzi che non sono intenzionalmente selezionati in base a un tema, ma la realtà per tutti noi è che le cose si spezzano! La collaborazione con „Tasty Future“ completa il programma con la pretesa di poter cambiare le cose in meglio, tra cui un cambiamento nelle massmedia, introdurre i salari di riferimento nel mercato e l’introduzione di un sistema per ridurre la precarietà generale degli artisti“.
Daniel Hellmann
Daniel Hellmannn
Ödipus Tyrann
Credits: Philip Frowein
The Game of Nibelungen
EWS
Credits: Philip Frowein
The Ghosts Are Returning
Julie Paucker
https://ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2023/06/05_Biais-aller-retour_8_c-Ariane-Catton-Balabeau-1-scaled.jpg11522048Redaktion ENSEMBLEhttps://www.ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2022/01/ensemble_000-80.svgRedaktion ENSEMBLE2023-07-03 14:59:092023-07-04 17:00:58Incontro Svizzero del Teatro con „rivendicazione“ transcantonale
Niché dans la cité, ce théâtre mythique de Lausanne accueille toute l’année des spectacles pour les plus petits. Comment Sophie Gardaz, comédienne, metteure en scène et directrice du lieu répond à mes questions.
En septembre 2022, elle reçoit le prix Suisse des Arts de la Scène lors d’une magnifique cérémonie au Théâtre de Carouge à Genève. Émue et modeste elle décerne son prix à toutes les personnes qui l’entourent et qui l’aident dans sa tâche de perpétuer l’amour de la scène et de transmettre des émotions au public de demain. Loin du téléphone portable, d’internet, des looks à la mode et d’une génération hyperconnectée, une fois assis dans la salle de spectacle les jeunes écoutent, rient, sourient, émerveillés devant les artistes qui partagent avec eux un moment de leur vie. L’amour des textes qu’elle partage avec les plus jeunes elle le doit à son père, Emile Gardaz.
Loin du téléphone portable, d’internet, des looks à la mode et d’une génération hyperconnectée, une fois assis dans la salle de spectacle les jeunes écoutent, rient, sourient, émerveillés devant les artistes qui partagent avec eux un moment de leur vie.
Viviane Bonelli: Vous avez reçu le prix suisse des arts de la scène, vous avez été très émue et vous avez dédié le prix à toute votre équipe. C’est une reconnaissance pour tout ce que vous faites pour embellir l’esprit des plus jeunes ?
Sophie Gardaz : Les prix sont souvent décernés à l’ensemble d’une carrière d’artiste ou encore à des pères ou mères fondatrices d’un théâtre. J’ai une carrière de comédienne qui est loin derrière moi. Au petit théâtre, j’ai postulé pour reprendre la direction et la ligne artistique des précédents directeurs et je me suis mise au second plan artistiquement. J’ai assumé de mettre ma carrière de côté pour permettre aux artistes de créer dans ce lieu magnifique. Habituellement, ce sont soit des artistes qui font l’identité du lieu (comme le Kléber Méleau par exemple) et qui apportent leur touche et marquent le théâtre de leur propre identité d’artiste ou soit des théâtres comme Vidy ou St-Gervais où les personnes dirigeantes ne sont pas en activité dans leur propre théâtre. J’ai été étonnée de toucher un prix car j’avais plutôt l’impression qu’habituellement c’était plus pour récompenser des carrières individuelles alors c’était d’autant plus important pour moi de partager ce prix avec mon équipe. On est un petit lieu et on a une activité intense mais avec un fonctionnement de toute petite structure.
Habituellement, ce sont soit des artistes qui font l’identité du lieu et qui apportent leur touche et marquent le théâtre de leur propre identité d’artiste ou soit des théâtres comme Vidy ou St-Gervais où les personnes dirigeantes ne sont pas en activité dans leur propre théâtre.
Pourquoi avoir bifurqué dans votre parcours de comédienne et choisi cette voie de directrice de théâtre ?
Quand j’étais comédienne j’étais toujours très intéressée par les enjeux collectifs d’un spectacle avant même de m’intéresser aux personnages de la pièce. On est plusieurs à converger au théâtre pour que le spectacle puisse fonctionner et c’est ce qui m’intéresse. Pendant toute ma carrière, je me suis investie dans mes associations, j’ai été au syndicat, au comité, j’ai défendu la profession au niveau politique, au niveau local, et j’ai toujours été touchée par ces problématiques-là. Faire de la mise en scène m’a montré que j’étais aussi à l’aise pas uniquement sur scène. Le métier a un revers de médaille et il est lourd. Comme par exemple, de ne pas pouvoir toujours choisir et d’être comme un instrumentiste. A contrario les peintres eux peuvent choisir leur art de manière plus personnelle.
Pendant toute ma carrière, je me suis investie dans mes associations, j’ai été au syndicat, au comité, j’ai défendu la profession au niveau politique, au niveau local, et j’ai toujours été touchée par ces problématiques-là.
Faire le métier de comédienne m’a demandé beaucoup de renoncement, de frustration et avec l’âge j’avais moins de proposition et avec un enfant, la situation économique m’a poussée à changer de voie. Je me suis questionnée sur que vais-je faire ces 20 prochaines années?Et j’ai vu passer l’annonce pour le Petit Théâtre et avec mes compétences et mon parcours, c’était dans mes cordes. C’était un beau défi parce que le jeune public a besoin de gens ultras motivés pour défendre l’idée que les acteurs de ce genre de spectacle ont les mêmes enjeux que les autres. Le théâtre jeune public est un théâtre exigent et professionnel et ça m’a plu et donné envie de le défendre.
C’était les enjeux que je m’étais fixés et 15 ans après, beaucoup de spectacles ont été créé ici avec des artistes majeurs. Je ne regrette pas mes choix. On a un taux de fréquentation de plus de 95 % et ça fait 7 ans que c’est comme ça et c’est extraordinaire.
Le petit théâtre était un lieu emblématique et avait une image de marque même s’il était un peu en perte de vitesse. Quand je l’ai repris, l’importance pour moi a été d’offrir aux créateurs des bonnes conditions et d’attirer des personnes qui n’avaient pas forcément pensé à cela. J’ai été en parler auprès des artistes pour qui j’avais de l’admiration et petit à petit ça a porté ces fruits. Certains ont continué à alterner spectacle jeune public et spectacle pour adultes. Les compagnies qui font du jeune public font aussi des autres spectacles et je trouvais plus intéressant d’aller chercher des gens qui venaient du théâtre tout public. Et ça leur plaisait de revenir. C’était les enjeux que je m’étais fixés et 15 ans après, beaucoup de spectacles ont été créé ici avec des artistes majeurs. Je ne regrette pas mes choix. On a un taux de fréquentation de plus de 95 % et ça fait 7 ans que c’est comme ça et c’est extraordinaire. Les gens viennent au petit théâtre même s’ils connaissent peu de choses sur les spectacles car le texte et les acteurs ne sont pas forcément connu. Il y a une confiance du public pour le lieu. Au Petit Théâtre les enfants grandissent et le public se renouvelle sans arrêt comme dans les autres théâtres. On n’a pas de fidèles abonnés car une fois que les enfants ont 10-11 ans, ils ne viennent plus ici et préfèrent aller ailleurs. Nous avons également un public de tout petit. On fait également une création par année de danse contemporaine que l’on programme pendant 3 semaines à raison de 8 à 9 représentations par semaine. Les artistes apprennent énormément de choses car ici les spectacles ont le temps de jouer d’être éprouvé et je sais que pour les comédiens c’est vraiment très précieux.
Le fait d’avoir des acteurs vivant…et l’art vivant emplit de manière irremplaçable l’être humain. Et c’est très réjouissant !
Le milieu culturel et notre rapport à la scène et surtout au public a beaucoup changé avec l’apparition des réseaux sociaux, comment vous positionnez-vous par rapport à cela ?
Chaque jour je m’en étonne mais la relation des spectateurs par rapport au théâtre garde par cette fraicheur et cette entité et n’a pas été banalisée par tous ces écrans qui sont présents aujourd’hui. Le fait d’avoir des acteurs vivant…et l’art vivant emplit de manière irremplaçable l’être humain. Et c’est très réjouissant! Le théâtre garde de sa fraicheur et de sa nécessité et nous le constatons non seulement avec les adultes mais également avec les enfants. Nous ne proposons pas de spectacles pour la tranche des adolescents qui est plus dur à séduire car ils ont envie qu’on les considère comme des adultes. A 7 ans, les enfants sont simplement contents qu’on les considère comme des enfants. A Lausanne, on a eu de la chance pendant le COVID, car on a pu accueillir des classes d’enfants et nos portes ont été ouvertes pendant toute cette période. Celsa Amarelle avait estimé qu’il était plus important de nourrir les enfants que de fermer les portes. Pour les artistes ça a été salutaire pendant cette période car ils venaient de Belgique, de France et de Suisse. La force de l’émotion qu’on éprouve au théâtre quand les personnes sont là devant nous et les choses qu’on éprouve est irremplaçable. Au théâtre c’est l’immédiateté, c’est la vie.
Celsa Amarelle avait estimé qu’il était plus important de nourrir les enfants que de fermer les portes.
Par rapport à des théâtres pour adultes que je côtoie, les parents et les familles sont courageux d’initier leurs enfants à la vie culturelle. Quand c’est pour les enfants, on se motive et on sort. Et ça c’est un effet qui a joué en notre faveur. Depuis 15 ans, j’ai remarqué que les parents qui souhaitent partager avec leurs enfants les arts vivants souhaitent le faire de plus en plus tôt et avec des enfants de plus en plus jeunes. Avant, 5 ans c’était la limite mais aujourd’hui il y a même des spectacles dès 1 an et là il y a une vraie évolution. Il y a une volonté de la part de nos spectateurs de partager des activités culturelles avec les tous petits. Et c’est pas évident comme question, à savoir de se demander quels spectacles faire pour les enfants dès 2 ans. En suisse romande il n’y a quasiment rien. Il y a tout un travail à faire afin de rendre les artistes attentifs à cette évolution et de trouver aussi des spectacles à créer pour cette tranche-là.
Notre particularité en tant que spectacle jeune public et que l’on s’adresse à des élèves et c’est le cœur de notre mission. On ne peut pas faire plus démocratique pour l’accès à la culture.
Et plus tard, il y a une attente particulière du côté de l’adulte qui a vécu cette expérience théâtrale jeune car au final ces enfants venus depuis petits développent leurs regards de spectateurs. Notre particularité en tant que spectacle jeune public et que l’on s’adresse à des élèves et c’est le cœur de notre mission. On ne peut pas faire plus démocratique pour l’accès à la culture. Avec les écoles, on touche vraiment beaucoup d’enfants pour qui c’est la première fois et on fait un gros travail pour toucher tout le canton de Vaud. On essaie de faire des conditions d’accueil financière pour ces classes qui viennent de très loin et on sait que c’est important de montrer aux enfants des spectacles dans un théâtre, avec de la belle lumière, des beaux décors et c’est notre mission d’aller toucher les enfants qui habitent loin et qui grâce à l’école peuvent aller découvrir l’art vivant et leur ouvrir les portes à ce moment-là.
„Seule dans ma peau d’Ane“Copyright Philippe Pache (www.philippepache.com)
„Runa“Copyright Philippe Pache (www.philippepache.com)
„Wouah“Copyright Philippe Pache (www.philippepache.com)
„Mon Chien Dieu“Zvg: Sophie Gardaz
Mise en scène: Gabriele BazzichiCopyright Photo Philippe Pache (www.philippepache.com)
„Hocus Pocus“Copyright Photo Philippe Pache (www.philippepache.com)
„L’Arche Part à 8 heures“Mise en scène Christian DenisartZvg: Sophie Gardaz
„Anacolute“Copyright Photo Philippe Pache (www.philippepache.com)
„Pinocchio“Zvg: Sophie Gardaz
„Alice Retouraux: Merveilles“Copyright Philippe Pache (www.philippepache.com)
Le petit théâtre de Lausanne – das junge Publikum von morgen
Dieses legendäre, in die Stadt eingebettete Theater in Lausanne veranstaltet das ganze Jahr über Aufführungen für die Kleinsten. Viviane Bonelli aus der Sektion Romandie von SzeneSchweiz – Berufsverband Darstellende Künste trifft Sophie Gardaz, Schauspielerin, Regisseurin und Direktorin des „Le petit théâtre de Lausanne“ zum Gespräch.
Im September 2022 erhält sie bei einer schönen Zeremonie im Théâtre de Carouge in Genf den Schweizer Preis für Darstellende Künste. Gerührt vor Freude und bescheiden wie sie ist, hat sie ihren Preis all den Menschen verliehen, die sie umgeben und ihr bei der Aufgabe helfen, die Liebe zur Bühne zu erhalten und dem Publikum von morgen dadurch Emotionen zu vermitteln. Fernab von Handy, Internet, modischen Looks und einer hypervernetzten Generation beginnen die Jugendlichen, sobald sie im Theatersaal sitzen, zu lachen, lächeln und staunen über die Künstler*innen, die einen Moment ihres Lebens mit ihnen teilen. Die Liebe zu den Texten, die sie mit den Jüngeren teilt, verdankt sie ihrem Vater Emile Gardaz.
Fernab von Handy, Internet, modischen Looks und einer hypervernetzten Generation beginnen die Jugendlichen, sobald sie im Theatersaal sitzen, zu lachen, lächeln und staunen über die Künstler*innen, die einen Moment ihres Lebens mit ihnen teilen.
Viviane Bonelli: Sie haben den Schweizer Preis für Darstellende Künste erhalten, waren sehr gerührt und haben den Preis Ihrem ganzen Team gewidmet. Ist das eine Anerkennung für all das, was Sie tun, um den Geist der Jüngsten zu stärken?
Sophie Gardaz: Preise werden oft für die gesamte Karriere eines Künstlers oder Personen, die ein Theater gegründet haben, verliehen. Ich habe eine Schauspielkarriere hinter mir, die weit zurückliegt. Im Le petit théâtre habe ich mich beworben, um die Leitung und die künstlerische Linie der vorherigen Direktion zu übernehmen, habe mich künstlerisch aber in den Hintergrund gestellt. Ich wollte den Künstler*innen die Möglichkeit zu geben, an diesem wunderbaren Ort kreativ zu sein. Normalerweise sind es entweder Künstler*innen, die die Identität des Ortes ausmachen (wie z.B. Kléber Méleau) und ihre eigene Note einbringen und das damit Theater prägen, oder Theater wie das Vidy oder St-Gervais, wo die leitenden Personen nicht in ihrem eigenen Theater tätig sind. Ich war überrascht, einen Preis zu erhalten, denn ich hatte den Eindruck, dass normalerweise eher individuelle Karrieren ausgezeichnet werden. Daher war es für mich umso wichtiger, diesen Preis mit meinem Team zu teilen. Wir sind ein tendenziell kleiner Ort und haben viel zu tun, aber wir funktionieren wie eine sehr kleine Struktur.
Normalerweise sind es entweder Künstler*innen, die die Identität des Ortes ausmachen und ihre eigene Note einbringen und das damit Theater prägen, oder Theater wie das Vidy oder St-Gervais, wo die leitenden Personen nicht in ihrem eigenen Theater tätig sind.
Warum haben Sie Ihren Weg als Schauspielerin gewechselt und sich für den Weg der Theaterleiterin entschieden?
Als Schauspielerin, war ich immer an den kollektiven Herausforderungen einer Aufführung interessiert, noch bevor ich mich für die Figuren des Stückes interessierte. Im Theater laufen viele Fäden zusammen, damit die Aufführung funktionieren kann. Während meiner gesamten Karriere habe ich mich in Verbänden engagiert, war in der Gewerkschaft, im Vorstand, habe den Beruf auf politischer Ebene und auf lokaler Ebene verteidigt und war immer von diesen Problemen betroffen. Die Regiearbeit hat mir gezeigt, dass ich mich nicht nur auf der Bühne wohlfühlen kann. Die Kehrseite des Berufes ist schwer, zum Beispiel kann man nicht immer wählen und fühlt sich manchmal instrumentalisiert. Bildende Künstler*innen können im Gegensatz dazu ihre Kunst auf eine persönlichere Art und Weise wählen.
Während meiner gesamten Karriere habe ich mich in Verbänden engagiert, war in der Gewerkschaft, im Vorstand, habe den Beruf auf politischer Ebene und auf lokaler Ebene verteidigt und war immer von diesen Problemen betroffen.
Der Beruf der Schauspielerin hat mir viel Verzicht und Frustration beschert, und mit zunehmendem Alter hatte ich weniger Angebote, und mit einem Kind hat mich die wirtschaftliche Situation dazu gebracht, den Weg zu wechseln. Ich fragte mich: Was werde ich in den nächsten 20 Jahren tun? Dann habe ich die Anzeige für Le petit théâtre gesehen – mit meinen Fähigkeiten und meinem Werdegang war das genau das Richtige für mich. Es war eine schöne Herausforderung, denn das Theater für junges Publikum braucht Motivierte, die sich für die Idee einsetzen – das Theater für junges Publikum ist ein anspruchsvolles und professionelles, das hat mir gefallen und Lust gemacht, es zu stärken.
Das waren die Herausforderungen, die ich mir gesetzt hatte, und 15 Jahre später wurden hier viele Stücke mit bedeutenden Künstler*innen uraufgeführt. Ich bereue meine Entscheidungen nicht. Wir haben eine Besucherquote von über 95 %, und das seit sieben Jahren, das ist außergewöhnlich.
Auch wenn es ein wenig an Bedeutung verloren hat, war das Le petit théâtre ein symbolträchtiger Ort und hatte bereits ein Markenimage. Als ich es übernommen habe, war es für mich wichtig, den Kreativen gute Bedingungen zu schaffen und Leute anzuziehen, die nicht unbedingt damit rechneten. Ich habe mit Künstler*innen gesprochen, für die ich Bewunderung empfinde. Nach und nach hat das Früchte getragen. Einige haben weiterhin zwischen Aufführungen für junge Zuschauer und solche für Erwachsene gewechselt, aber die Theatergruppen, die für ein junges Publikum arbeiten, machen auch andere Aufführungen. Ich fand es interessanter, Leute abzuholen, die bereits ein breites Publikum erlebt haben und das widerum hat sie angesprochen. Das waren die Herausforderungen, die ich mir gesetzt hatte, und 15 Jahre später wurden hier viele Stücke mit bedeutenden Künstler*innen uraufgeführt. Ich bereue meine Entscheidungen nicht. Wir haben eine Besucherquote von über 95 %, und das seit sieben Jahren, das ist außergewöhnlich. Die Leute besuchen Le petit théâtre aus einer Haltung des Vertrauens, auch wenn die Inszenierungen nicht unbedingt bekannt sind. Im Le petit théâtre erneuert sich das Publikum ständig, wir haben keine treuen Abonnent*innen, sobald die Kinder 10-11 Jahre alt sind, ziehen sie weiter. Jedes Jahr gibt es ausserdem eine Uraufführung von zeitgenössischem Tanz, die wir drei Wochen lang mit acht bis neun Aufführungen pro Woche auf dem Programm haben. Die Künstler*innen lernen sehr viel, die Inszenierungen werden längere Zeit gespielt und geprobt, was für alle wertvoll ist.
Die Tatsache, dass Schauspieler*innen lebe – nund die lebendige Kunst füllt den Menschen auf unersetzliche Weise aus – ist sehr erfreulich!Das Theater behält seine Frische und Notwendigkeit, und das sehen wir nicht nur bei Erwachsenen, sondern auch bei Kindern.
Das kulturelle Milieu und unsere Beziehung zur Bühne und vor allem zum Publikum hat sich mit dem Aufkommen der sozialen Netzwerke stark verändert, wie stehen Sie dazu?
Jeden Tag bin ich erstaunt, aber die Beziehung der Zuschauer*innen zum Theater behält diese Frische und Einheit und ist nicht banalisiert worden durch all die Bildschirme, die es heute gibt. Die Tatsache, dass Schauspieler*innen lebe – nund die lebendige Kunst füllt den Menschen auf unersetzliche Weise aus – ist sehr erfreulich! Das Theater behält seine Frische und Notwendigkeit, und das sehen wir nicht nur bei Erwachsenen, sondern auch bei Kindern. Wir bieten keine Aufführungen für Teenager an, da sie schwerer zu begeistern sind. In Lausanne hatte man während der Pandemie Glück, da man Schulklassen mit Kindern einladen konnte und die Türen während der gesamten Zeit offen standen. Die Juristin Celsa Amarelle war der Meinung, dass es wichtiger sei, die Kinder kulturell zu „nähren“, als die Türen zu schließen. Für die Künstler*innen aus Belgien, Frankreich und der Schweiz war das während dieser Zeit heilsam, denn die Kraft der Emotionen, die man im Theater erlebt, sind unersetzlich. Es geht um Unmittelbarkeit, um das Leben.
Die Juristin Celsa Amarelle war der Meinung, dass es wichtiger sei, die Kinder kulturell zu „nähren“, als die Türen zu schließen.
Eltern und Familien haben generell den Wunsch, ihre Kinder in das kulturelle Leben einzuführen und besuchen dafür gerne das Theater. Das ist ein Effekt, der sich zu unseren Gunsten auswirkt. In den letzten 15 Jahren habe ich festgestellt, dass Eltern, die mit ihren Kindern an der darstellenden Kunst teilhaben wollen, dies immer früher und mit immer jüngeren Kindern möchten. Früher war ab fünf Jahren die untere Grenze, heute gibt es sogar Aufführungen ab einem Jahr, da gibt es eine echte Entwicklung und es ist eine neue eine Bereitschaft zu beobachten. Es muss aber noch viel Arbeit geleistet werden, um die Künstler*innen auf diese Entwicklung aufmerksam zu machen und auch Aufführungen für diese Altersgruppe zu finden.
Unsere Besonderheit als Theater für junges Publikum ist, dass wir uns an Schüler*innen wenden, als Kern unserer Aufgabe. Demokratischer kann man den Zugang zur Kultur nicht gestalten.
Auch haben die Erwachsene mit einer frühen Theatererfahrung später besondere Erwartung, letztendlich entwickeln und schärfen sie ihren Blick als Zuschauer*innen von klein auf. Unsere Besonderheit als Theater für junges Publikum ist, dass wir uns an Schüler*innen wenden, als Kern unserer Aufgabe. Demokratischer kann man den Zugang zur Kultur nicht gestalten. Mit den Schulen erreichen wir wirklich viele Kinder, für die es das erste Mal ist, und wir leisten eine grosse Arbeit, um den ganzen Kanton Waadt zu erreichen. Wir versuchen, für diese Klassen, die von sehr weit her kommen, finanzielle Bedingungen zu schaffen und die dank der Schule die darstellende Kunst entdecken können und ihnen in diesem Moment die Türen öffnen.
https://ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2023/06/MonChienDieu_PetitTheatre_PhPache2017_6370-1.jpg9641444Redaktion ENSEMBLEhttps://www.ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2022/01/ensemble_000-80.svgRedaktion ENSEMBLE2023-06-29 15:33:342023-07-04 17:51:50Le petit théâtre de Lausanne – le jeune public de demain
Matthias Albold eröffnet die diesjährige Delegiertenversammlung von SzeneSchweiz mit einer fulminanten und berührenden Rede. Er weist auf die Schwierigkeiten des vergangenen Jahres hin und betont, dass dies angesichts der Pandemie und des Ukrainekonfliktes auch an der Theaterfront nicht spurlos vorbeiginge.
„Endlich … sie spielen wieder. Sogar der Winter ohne epidemiologischen Unterbruch in den Spielplänen an den Theatern. Back to normal … sollte man meinen. Weiter geht’s, Vorhang auf, rein in die alten Bewegungs- und Verhaltensmuster. Die Zuschauer strömen, der Applaus ist uns sicher, weiter so und alles von vorne“, resümiert Matthias Albold die Rückkehr der Kultur nach Pandemie im letzten Jahr.
Alles gut? Nicht ganz Albold beobachtet mit Unbehagen eine Schwere im Weltgeschehen, einen Skeptizismus und wie Konflikte seit der Pandemie anders geführt werden. Doch genau jetzt wäre die Zeit, im und durch Theater Blickwinkel zu öffnen und die Gesellschaft zu spiegeln.
Stattdessen gibt es immer wieder Schlagzeilen misslungene Premieren, verlorengegangenes Publikum und Machtmissbrauch, unzumutbare Arbeitszeiten und Künstler*innen in prekären Umständen. Er betont deshalb einmal mehr den wichtigen Stellenwert der Kulturschaffenden in der Schweiz, sowie die Rolle des Verbandes im Kulturgeschehen.
„Endlich … sie spielen wieder. Sogar der Winter ohne epidemiologischen Unterbruch in den Spielplänen an den Theatern. Back to normal … sollte man meinen. Weiter geht’s, Vorhang auf, rein in die alten Bewegungs- und Verhaltensmuster. Die Zuschauer strömen, der Applaus ist uns sicher, weiter so und alles von vorne.“ Doch ganz so ist es nicht!
Flachere Strukturen würden überall angestrebt, bedeuteten aber längere Wege zur Entscheidungsfindung: mehr Sitzungen und Diskussionen in den Chefetagen, Lagerhaltungskosten, um nachhaltig Bühnenbilder aufzubewahren u.v.m. Das alles koste Zeit und Geld, so Albold, Nur die wenigsten Theater bekämen tatsächlich mehr davon gutgesprochen und somit kommen diese Dinge dazu, wie der Disponent auch aus eigener Erfahrung erklärte. Das führt entweder zu Mehrbelastung der Belegschaft oder zu Qualitätseinbussen in den Produktionsbedingungen. Genau hier ist SzeneSchweiz als Verband gefragt, um die Interessen der Arbeitnehmer zu schützen und den Wunsch aller nach mehr Mitsprache, ökologischem und diversem Bewusstsein zu unterstützen.
Des Weiteren konnten Rechtsstreitigkeiten zugunsten des Verbandes beigelegt werden, der Gesamtarbeitsvertrag für das künstlerische Solopersonal bereinigt und neu aufgesetzt werden und gemeinsam mit dem Schweizerischen Bühnenverband SBV konnte Gehör für die Ausnahmeregelung beim SECO erlangt werden. Im Übrigen zeigte sich der Sozialpartner bei der diesjährigen Tarifkommissionssitzung gesprächsbereit und legte ein moderates, aber akzeptables Mindestgagenwachstum an den Tag.
SzeneSchweiz ist Sozialpartner des Schweizerischen Bühnenverbandes SBV. Zusammen führen die vertragsschliessenden Verbände zwei Gesamtarbeitsverträge, die auf alle dem SBV angeschlossene Theater und das von ihnen beschäftigten Solo- und Gruppenpersonal Anwendung finden.
Besonders im Hinblick auf Subventionsverhandlungen ist es wichtig, als Arbeitnehmervertretung zu diskutieren – die Mindestgagen sollen weiterwachsen, als wichtigen Schrittmacher für die Lohnentwicklung
Besonders im Hinblick auf Subventionsverhandlungen ist es wichtig, als Arbeitnehmervertretung zu diskutieren – die Mindestgagen sollen weiterwachsen, als wichtigen Schrittmacher für die Lohnentwicklung, auch für die Freischaffenden. Er sagt dazu: „Unser Verband ist traditionell aus den Theaterhäusern herausgewachsen und die stetig steigenden Mitgliederzahlen sind nicht nur ein Beweis für eure gute Arbeit, sondern auch ein Indikator für die Umgestaltung unseres Berufsstandes. Früher waren die «Festen» in der Überzahl, heute sind es die «Freien».“ Dennoch steht noch viel Arbeit, beispielsweise im Hinblick auf die Grundsicherung im Tessin, die mit den Partnerverbänden über Suisseculture beim Bund und den Kantonen Gehör finden soll. In der Romandie konnte durch die tatkräftige Unterstützung durch Viviane Bonelli Aktivitäten wie unsere Workshops regional durchgeführt werden.
Mehrfach-Mitgliedschaften
Seit Jahren kommt im Rahmen der Zusammenarbeit mit anderen Verbänden die Idee einer Vereinbarung zu Doppelmitgliedschaften für darstellende Künstler*innen auf, konkretisiert wurde sie bisher nicht. Bisher ist offiziell nicht bekannt, wie viele SzeneSchweiz-Mitglieder auch in anderen Kulturverbänden organisiert sind, aber der Wunsch nach einer vergünstigten Doppelmitgliedschaft wird immer wieder an den Verband herangetragen.
Verschiedene vollzahlende Mitgliedschaften sind gerade für Freischaffende viel zu teuer. Kulturverbände bieten z. T. unterschiedliche Dienstleistungen an, wovon die Mitglieder von SzeneSchweiz mit einer zwischen den Verbänden vereinbarten Doppelmitgliedschaft mit stark reduziertem Mitgliederbeitrag profitieren könnten. Die Delegierten von SzeneSchweiz haben an der Delegiertenversammlung den Antrag, in den Statuten die vergünstigte Doppelmitgliedschaft vorzusehen, einstimmig angenommen.
„Unser Verband ist traditionell aus den Theaterhäusern herausgewachsen und die stetig steigenden Mitgliederzahlen sind nicht nur ein Beweis für eure gute Arbeit, sondern auch ein Indikator für die Umgestaltung unseres Berufsstandes. Früher waren die «Festen» in der Überzahl, heute sind es die «Freien».“
Matthias Albold, Präsident SzeneSchweiz – Berufsverband Darstellende Künste SzeneSchweiz
All das wäre nicht möglich, ohne die grossartige Arbeit der Geschäftsleiterin Salva Leutenegger und ihrem Team und allen anderen Involvierten, wie den beiden Anwält*innen, Vorstandskolleg*innen und Stellvertreter*innen, sowie den Obleuten – als wichtige Bindeglieder zu einer erfolgreichen Zusammenarbeit.
https://ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2023/06/82DBD9B3-E2B5-4AFD-BF7D-005B8C044AD5-scaled.jpeg15362048Redaktion ENSEMBLEhttps://www.ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2022/01/ensemble_000-80.svgRedaktion ENSEMBLE2023-06-22 21:22:182023-06-27 10:50:03Delegiertenversammlung: Eine Vision für die Zukunft
Dans un théâtre de Carouge refait à neuf, on nous accueille dans une ambiance feutrée mais décontractée. Les convives chuchotent en jetant des coups d’œil de part et d’autre afin de deviner qui se cache derrière cette coupe de cheveux extravagante ou ce maquillage parfait.
Une Mercedes se gare, notre conseiller fédéral Alain Berset sort de la voiture avec deux ou trois personnes tout de noir vêtues, d’autres personnalités se succèdent. Les photographes et les cameramans se pressent afin de capter chaque émotion, chaque instant.
Un artiste allemand au look original me parle avec un fort accent et un beau sourire. Il est là, gêné mais heureux d’accompagner ses amis qui viennent recevoir un prix.
La sonnette retentit. Il est l’heure de rejoindre la salle. J’assieds tout en haut pour mieux ressentir l’ambiance. Les lumières s’éteignent, le duo de modérateur fait rire l’assemblée. Puis, les artistes se succèdent les uns après les autres pour recevoir leur prix. Des rires, des larmes, beaucoup de passion et d’émotion, et puis Barbara Frey reçoit l’Anneau Hans Reinhart 2022, magnifique, brillant, une reconnaissance pour l’ensemble de sa carrière. On lui rend hommage, le public applaudit, les lumières s’allument puis la fête continue et les langues se délient, les cravates se dénouent, les maquillages se défont et la vie reprend son souffle. Les artistes déambulent un verre à la main, soulagés, heureux.
Merci pour cette belle soirée.
https://ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2022/10/Bildschirmfoto-2022-10-26-um-17.47.38-e1666803059369.jpg5401024Redaktion ENSEMBLEhttps://www.ensemble-magazin.ch/wp-content/uploads/2022/01/ensemble_000-80.svgRedaktion ENSEMBLE2022-10-26 18:51:302023-02-17 19:18:11Prix suisses des arts de la scène 2022
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