Fonds «Transition» – Unterstützung beim Wechsel

Das Opernhaus Zürich hat den Fonds «Transition» eingerichtet, um gemeinsam mit der SSUDK für individuelle Beratungen, Coachings sowie Workshops noch enger zusammenzuarbeiten. Wir gratulieren herzlich zu diesem Schritt und freuen uns, gemeinsam die Tänzer:innen noch intensiver bei ihrer Transition unterstützen zu können.

«Career on the move»
Am 20. Januar 2023 organisierte das Transition-Center SSUDK (TC-SSUDK) das erste Tanz-/ Ballettdirektoren Austauschmeeting «Career on the move». Best-Practice-Beispiele zur Transition Thematik wurden ausgetauscht, mit dem Ziel, in allen Theatern gleichwertige Unterstützungsmöglichkeiten für Tänzer:innen zu schaffen.

Podiumsdiskussion
Am 21. Juni 2023 wird das TC-SSDUK mit dem Ballett Theater Basel und Richard Wherlock hierzu eine Podiumsdiskussion im Foyer Public des Theater Basel veranstalten.

Save the Date
Podiumsgespräch und Apéro
21. Juni 2023 von 17:00 bis 18:00 Uhr
Foyer Public Theater Basel

La Sélection suisse en Avignon – regard de la nouvelle directrice

Deutsche Version weiter unten

Depuis 2016, Corodis et Pro Helvetia accompagnent chaque année la lection suisse en Avignon qui propose un choix de productions helvétiques dans le cadre du Festival OFF.

Interview – Viviane Bonelli

Depuis septembre, la nouvelle directrice Esther Welger-Barboza navigue entre la France et la Suisse afin de livrer cette année un programme original pour séduire les programmateurs internationaux et offrir ainsi aux pièces sélectionnées une belle visibilité.

Avant de succéder à Laurence Perez, Esther Welger-Barboza, était conseillère à la programmation et directrice de production et de diffusion au Centre Dramatique National de Montreuil et avait déjà l’habitude de sillonner les pays à la recherche de spectacles. Passionnée, souriante et enjouée elle nous livre ici ses premières impressions pour ce nouveau challenge. Son travail consiste à partir d’un spectacle et d’évaluer quel théâtre ou quel espace lui conviendra le mieux afin qu’il puisse se démarquer.

Comment s’est passé cette première année comme directrice et avez-vous eu des doutes quant à vos choix ou est-ce que les spectacles choisis ont été une évidence?

C’était un challenge de démarrer en septembre pour un festival qui a lieu en juillet, car à la fin janvier il fallait déjà avoir fait la sélection. J’ai, pour cela, sillonné la Suisse en train. Je trouve d’ailleurs formidable qu’en quelques heures, je puisse passer de Paris à Genève, puis Bâle ou encore la suisse italienne. Même si la programmation est faite pour cette année, la sélection se poursuit et je ne cesse d’aller voir des spectacles et souhaite encore mieux connaître la Suisse et ses différentes parties culturelles et linguistiques.

Il y a plusieurs critères évidemment, mais c’est aussi bien sûr, mon regard, une émotion, un ressenti, une alchimie.

Esther Welger-Barboza

Quel a été votre critère principal lors de vos choix?

Je m’inscris dans la continuité des précédentes années et du travail formidable qui a été fait par l’ancienne directrice, Laurence Perez. Il y a plusieurs critères évidemment, mais c’est aussi bien sûr, mon regard, une émotion, un ressenti, une alchimie. Ce sont avant tout des créations contemporaines qui cadre dans le contexte avignonais, des spectacles pluridisciplinaires ou encore des performances. Il y a plus de 1500 spectacles le temps du festival ce qui nous oblige à nous questionner, à savoir: qu’est-ce qui va faire qu’un programmateur français va vouloir programmer ce spectacle suisse plutôt qu’un spectacle français. Il est important de s’inscrire dans ce contexte particulier du off: des conditions techniques contraintes ainsi qu’une économie qui ne permet pas d’accueillir des grandes formes.

Il y a plus de 1500 spectacles le temps du festival ce qui nous oblige à nous questionner, à savoir: qu’est-ce qui va faire qu’un programmateur français va vouloir programmer ce spectacle suisse plutôt qu’un spectacle français.

Est-ce que les pièces sélectionnées par la Sélection suisse en Avignon ont plus d’avenir que les autres spectacles et si oui comment et pourquoi ?

Tous les spectacles ne vont pas tourner forcément plus car c’est un pari à chaque fois. La sélection propose un accompagnement spécifique pour chacune des compagnies, notamment pour la diffusion et prend tout en charge: la location des créneaux des théâtres, l’éventuel transport des décors, les cachets, les hébergements ainsi que les défraiements. Cela demande une coordination et une harmonisation à l’année et pour ce faire hormis mon poste, une administratrice travaille avec moi. A l’approche du festival un directeur technique, un responsable de diffusion, une personne en charge de la stratégie et une attachée de presse collaborent avec nous. Nous travaillons ensemble pour que les spectacles aient un maximum de visibilité et pour leur assurer ainsi un suivi une fois le festival terminé.

Conçu et co-financé par Pro Helvetia et Corodis, l’objectif de la Sélection suisse en Avignon est la promotion de la création suisse contemporaine au cœur du festival d’Avignon.

Quel est l’objectif de la Sélection Suisse en Avignon?

Conçu et co-financé par Pro Helvetia et Corodis, l’objectif de la Sélection suisse en Avignon est la promotion de la création suisse contemporaine au cœur du festival d’Avignon. La cérémonie d’ouverture est très importante pour nous car c’est à ce moment-là que nous pouvons inviter les artistes, les programmateurs ou encore la presse. Et pour les artistes le fait d’être vu à Avignon leur permet une visibilité en France mais également en Suisse, sur leur territoire.

Quand sera annoncé la nouvelle sélection 2023?

La sortie est prévue début avril et toutes les informations seront visibles sur notre site. Il est actuellement en développement car nous travaillons entre autre à y créer un espace pour les artistes où l’on pourra retrouver des informations qui concernent leurs compagnies et donner ainsi la possibilité de découvrir leur répertoire, notion qui m’importe beaucoup. Nous nous réjouissons de ce festival 2023 qui s’annonce riche.


La Sélection suisse in Avignon – Blick der neuen Direktorin

Seit 2016 begleiten Corodis und Pro Helvetia jedes Jahr die Sélection suisse en Avignon, die im Rahmen des Festivals OFF eine Auswahl an Schweizer Produktionen vorstellt.

Seit September navigiert die neue Direktorin Esther Welger-Barboza zwischen Frankreich und der Schweiz, um dieses Jahr ein originelles Programm zu liefern, das die internationalen Programmgestalter ansprechen und den ausgewählten Stücken so eine gute Sichtbarkeit verschaffen soll.

Bevor Esther Welger-Barboza die Nachfolge von Laurence Perez antrat, war sie Programmberaterin und Produktions- und Vertriebsleiterin am Centre Dramatique National de Montreuil und hatte bereits Erfahrung darin, Länder auf der Suche nach Aufführungen zu durchqueren. Leidenschaftlich, lächelnd und verspielt schildert sie uns hier ihre ersten Eindrücke von dieser neuen Herausforderung. Ihre Arbeit besteht darin, von einer Aufführung auszugehen und zu beurteilen, welches Theater oder welcher Raum ihr am besten entspricht, damit sie sich von der Masse abheben kann.

Wie war Ihr erstes Jahr als Direktorin und hatten Sie Zweifel an Ihren Entscheidungen oder waren die ausgewählten Aufführungen eine Selbstverständlichkeit?

Es war eine Herausforderung, im September mit einem Festival zu beginnen, das im Juli stattfindet, denn Ende Januar musste man bereits die Auswahl getroffen haben. Dafür bin ich mit dem Zug durch die Schweiz gereist. Ich finde es übrigens großartig, dass ich in wenigen Stunden von Paris nach Genf, dann nach Basel oder auch in die italienische Schweiz reisen kann. Auch wenn das Programm für dieses Jahr schon feststeht, geht die Auswahl weiter und ich besuche immer wieder Aufführungen und möchte die Schweiz und ihre verschiedenen kulturellen und sprachlichen Teile noch besser kennenlernen.

Es gibt natürlich mehrere Kriterien, aber es ist natürlich auch mein Blick, eine Emotion, eine Empfindung, eine Alchemie.

Esther Welger-Barboza

Was war Ihr Hauptkriterium bei der Auswahl?

Ich knüpfe an die vorangegangenen Jahre und die großartige Arbeit an, die die frühere Direktorin Laurence Perez geleistet hat. Es gibt natürlich mehrere Kriterien, aber es ist natürlich auch mein Blick, eine Emotion, eine Empfindung, eine Alchemie. Es handelt sich vor allem um zeitgenössische Kreationen, die in den Kontext von Avignon passen, um multidisziplinäre Aufführungen oder auch um Performances. Während des Festivals gibt es mehr als 1500 Aufführungen, was uns dazu zwingt, uns zu fragen: Was wird einen französischen Programmgestalter dazu bringen, diese Schweizer Aufführung eher zu programmieren als eine französische? Es ist wichtig, sich in diesen besonderen Kontext des Off einzufügen: eingeschränkte technische Bedingungen sowie eine Wirtschaft, die es nicht erlaubt, große Formen zu empfangen.

Während des Festivals gibt es mehr als 1500 Aufführungen, was uns dazu zwingt, uns zu fragen: Was wird einen französischen Programmgestalter dazu bringen, diese Schweizer Aufführung eher zu programmieren als eine französische?

Haben die von der Schweizer Auswahl in Avignon ausgewählten Stücke eine größere Zukunft als andere Aufführungen und wenn ja, wie und warum?

Nicht alle Stücke werden zwangsläufig öfter touren, denn es ist jedes Mal eine Art Wette. Die Auswahl bietet eine spezifische Begleitung für jede Kompanie, insbesondere für die Verbreitung, und übernimmt alles: die Miete der Theater-Slots, den eventuellen Transport der Kulissen, die Gagen, die Unterkünfte sowie die Aufwandsentschädigungen. Dies erfordert eine ganzjährige Koordination und Abstimmung, und zu diesem Zweck arbeitet neben meinem Posten auch eine Verwaltungsangestellte mit mir zusammen. Im Vorfeld des Festivals arbeiten ein technischer Leiter, ein Vertriebsleiter, ein Strategiebeauftragter und ein Pressebeauftragter mit uns zusammen. Wir arbeiten zusammen, um die Aufführungen so weit wie möglich sichtbar zu machen und sie nach dem Ende des Festivals weiter zu betreuen.

Das Ziel der von Pro Helvetia und Corodis konzipierten und mitfinanzierten Sélection Suisse en Avignon ist die Förderung des zeitgenössischen Schweizer Kunstschaffens im Herzen des Festivals von Avignon.

Was ist das Ziel der Schweizer Auswahl in Avignon?

Das Ziel der von Pro Helvetia und Corodis konzipierten und mitfinanzierten Sélection Suisse en Avignon ist die Förderung des zeitgenössischen Schweizer Kunstschaffens im Herzen des Festivals von Avignon. Die Eröffnungszeremonie ist für uns sehr wichtig, da wir zu diesem Zeitpunkt die Künstler, die Programmgestalter oder auch die Presse einladen können. Und für die Künstlerinnen und Künstler bedeutet die Tatsache, dass sie in Avignon gesehen werden, dass sie in Frankreich, aber auch in der Schweiz, in ihrem eigenen Land, sichtbar werden.

Wann wird die neue Auswahl 2023 bekannt gegeben?

Die Veröffentlichung ist für Anfang April geplant und alle Informationen werden auf unserer Website zu sehen sein. Sie befindet sich derzeit in der Entwicklung, da wir unter anderem daran arbeiten, dort einen Bereich für Künstler zu schaffen, in dem man Informationen über ihre Kompanien finden kann und so die Möglichkeit hat, ihr Repertoire zu entdecken, was mir sehr wichtig ist. Wir freuen uns auf das Festival 2023, das viel zu bieten hat.

D | F | I Intimitätskoordination – ein Berufszweig auf der Überholspur

F et I ci-dessous | F e I di seguito

Gemäss der ersten zertifizierten Intimacy Coordinator Julia Effertz, unterstützt diese Berufsfeld den Entstehungs-Prozess intimer Szenen von der Vorbereitung, über den Dreh bis hin zur Post-Produktion.

Die Regie wird bei der Umsetzung ihrer kreativen Vision massgeblich durch den Intimacy Coordinator unterstützt und diese*r stellt sicher, dass Inhalte einvernehmlich entstehen und die Grenzen der Schauspieler*innen respektiert werden. Produktionen die mit Intimacy Coordination arbeiten verstehen die spezielle Schwierigkeit intimer Szenen und tragen Fürsorge für Cast und Crew.

Die Redaktion von Ensemble Magazin hat einen Medienspiegel für Sie zusammengestellt, der das Berufsfeld eingehender behandelt.

„Intimität fängt schon bei Kussszenen an. Jeder Kuss erzählt eine andere Geschichte, ist eine intime Berührung. Was auch sehr intim sein kann, ist eine Szene, in der eine Schauspielerin eine gebärende Frau spielt. Das ist mitunter sehr exponierend für die Schauspielerin.“

Julia Effertz, deutsche Intimitätskoordinatorin im Interview mit Edition F

Julia Effertz ist Schauspielerin und Intimitätskoordinatorin – im Interview mit Edition F spricht sie über diesen neuen Berufszweig, warum er so wichtig für die Filmbranche ist und wozu beispielsweise Genitaltaschen genutzt werden. Effertz sorgt bei den Probesituationen dafür, dass die Grenzen von Schauspieler*innen beim Drehen intimer Szenen eingehalten werden und erklärt im Interview, wo die Schwierigkeiten hierfür liegen. Ein kleiner Auszug:

Wie bei jeder intimen Szene arbeite ich mit der Schauspielerin körperlich, stimmlich und emotional. Das Ziel ist auch hier, daß ihr privater Körper geschützt ist und sie mit ihrem Körper die Rolle und ihre Geschichte erzählen kann. Ich sorge dafür, wie auch bei anderen intimen Szenen, dass es der Schauspielerin am Set gut geht, dass sie etwa zwischen den Takes nicht entblößt daliegt, sondern dass ihr sofort nach dem ‘Danke’ der Bademantel gereicht wird. Im Idealfall sollte auch hier  ein ,Closed Set’-Protokoll mit minimaler Crew eingehalten werden.

und

„Ein choreografisches Hilfsmittel ist das ,Anchoring’, also die Bewegung über ,Anker’ anderer Körperstellen. Das kann man sich zum Beispiel so vorstellen: klassische Missionarsstellung, der Mann liegt über der Frau. Die Genitalbereiche berühren sich hierbei nicht, sondern der Schauspieler ankert seinen Oberschenkel an dem seiner Szenenpartnerin. Stoßbewegungen können dann über diese Ankerstelle ausgeführt werden. Je nachdem wie viel Nacktheit vereinbart ist, wird mit verschiedenen Kostümen gearbeitet. Das wären hautfarbene Slips oder sogenannte Genitaltaschen für Männer, in denen sie alles gut verpacken können.“

Es erschien ein weiterer Artikel über die Arbeit von Julia Effertz mit dem Titel „Ich bin nicht die Sexpolizei“ im Onlinemagazin ze.tt.

Einen kurzen Einblick in die Thematik gewährt das Format „100 Sekunden“ von SRF als Podcast. Er greift das Prinzip der fünf C’s auf, das auf den Punkt bringt, wie eine Intime Szene aufgebaut sein muss.

Mein privater Körper war durch die Intimitätskoordination völlig geschützt, mein Schauspielkörper füllte die Rolle ganz aus. Da habe ich verstanden: die Intimitätskoordination funktioniert. Sie sichert mich nicht nur ab, sie eröffnet mir auch absolute künstlerische Freiheiten.“

Julia Effertz

Eine weitere wichtige Intimitätskoordinatorin ist die junge Kalifornierin Amanda Blumenthal, die in den USA und Grossbritannien «Euphoria», «The L-Word» und «The Affair» begleitet. Sie sei als Sex- und Beziehungscoach tätig gewesen, als sie von der Stellenanzeige bei HBO hörte, erklärt sie im Interview mit der Annabelle.

Im Interview antwortet sie auf die Frage, ob sie viele Geschichten von Missbrauch am Set höre, folgendermassen:

„Allerdings, und es sind manchmal sehr extreme Geschichten: Von Regisseuren, die alle nachhause schicken, um ungestört die Hauptdarstellerin vergewaltigen zu können. Von Schauspielern, die während des Drehs backstage Sex haben. Von verbalen Entgleisungen nach dem Motto «Zeig mir deine Titten». Der Böse ist nicht immer der Regisseur, Übergriffe finden auch zwischen Setmitarbeitern oder Schauspielerkollegen statt.

Blumenthal spricht ausserdem darüber, dass auch das Erleben des Aggressors bei einer gewaltsamen Sexszene verstärkt thematisiert und mentoriert werden müsse, wie auch alle anderen Beteiligten, die dem Dreh beiwohnen und von den psychischen Herausforderungen einer solchen Szene betroffen sind.

Seit #MeToo herrscht unter den Männern grosse Nervosität. Viele haben Angst, sich falsch zu benehmen. Sie erkennen meist, dass wir dazu da sind, ihnen unangenehme Diskussionen abzunehmen, zu klären, wer sich wo anfassen darf und wie genau man sich küsst. Es verleiht Sicherheit, so eine vermittelnde, neutrale Person mit an Bord zu haben.

Amanda Blumenthal im Interview mit  Annabelle

Auf ihrer eigens für die Thematik kreierten Website „Intimacy professionals association“ teilt sie als führende internationale Organisation ihr Wissen mit Interessierten. Darunter ist eine Auflistung zu den wichtigsten Dienstleistungen eines Intimacy Coordinators zu finden:

  • Erleichterung des Dialogs zwischen den Schauspielern und dem Regisseur über ihr Wohlbefinden in Bezug auf den intimen Inhalt einer Szene
  • Emotionale Vorbereitung der Schauspieler auf intensive Intimitätsszenen, wie z. B. simulierte sexuelle Übergriffe, und Unterstützung während des gesamten Prozesses sowie emotionale Nachbetreuung, falls erforderlich
  • Sicherstellen, dass während des Drehs einer Szene die Grenzen der Schauspieler nicht überschritten werden und dass sie während des gesamten Drehs sowohl körperlich als auch emotional sicher bleiben
  • Bereitstellung einer sicheren Umgebung, in der die Schauspieler ihre Arbeit verrichten können
  • Sicherstellen, dass die Richtlinien für geschlossene Sets und SAG-Nacktheit eingehalten werden
  • Als Fürsprecher und Verbündeter für LGBTQIA+-Darsteller am Set fungieren
  • Choreografieren von simulierten Sexszenen, um die Glaubwürdigkeit zu erhöhen
  • Koordination mit Abteilungen wie Kostümen und Make-up, um sicherzustellen, dass die Schauspieler mit angemessener Nacktheitskleidung, Barrieren und Prothesen ausgestattet sind

Weitere statistische Informationen, als auch weiterführende Informationen zur Ausbildungsmöglichkeit in Deutschland, erteilt das „kmbk“ – Beratung und Netzwerk für Künstler*innen, Kreative, Kultur- und Medienschaffende aus München.

In Wirklichkeit ist gar nichts spontan oder sexy. Sexszenen sind harte Arbeit, physisch und psychisch.

Amanda Blumenthal


La coordination de l’intimité – une profession en plein essor

Selon la première coordinatrice de l’intimité certifiée, Julia Effertz, la coordination de l’intimité est une profession en pleine évolution : ce domaine professionnel gère le processus de création de scènes de sexe intimes et dénudées, de la préparation à la post-production en passant par le tournage.

La direction est assurée par le coordinateur de l’intimité qui réalise sa vision créative et veille à ce que le contenu soit développé de manière consensuelle et que les limites des acteurs soient respectées. Les productions qui travaillent avec le coordinateur de l’intimité comprennent la difficulté spécifique des scènes intimes et prennent soin de la distribution et de l’équipe.

La rédaction du magazine Ensemble a réalisé pour vous une revue de presse qui explique plus en détail les ficelles du métier.

„L’intimité commence avec les scènes de baisers. Chaque baiser raconte une histoire différente, c’est un toucher intime. Même une scène dans laquelle une actrice joue une femme qui accouche peut être très intime. Cela expose parfois beaucoup l’actrice“.

Julia Effertz, coordinatrice allemande de l’intimité dans un entretien avec Edition F

Dans une interview accordée à Edition F., l’actrice allemande et coordinatrice d’Intimité, Julia Effertz, parle des spécificités de ce nouveau métier, expliquant l’importance de cette nouvelle figure pour l’industrie cinématographique et “ l’introduction de vêtements spécifiques comme les jockstraps, par exemple „. En situation de répétition, Julia Effertz veille à ce que les limites des acteurs* soient respectées lors du tournage de scènes intimes et explique quelles difficultés, le cas échéant, les acteurs rencontrent et comment elle parvient à les mettre à l’aise:

Pour chaque scène intime, je travaille avec l’actrice d’un point de vue physique, vocal et émotionnel. L’objectif est également de protéger l’intimité du corps et de pouvoir raconter le rôle et l’histoire à travers le corps. Je m’assure que l’actrice soit à l’aise sur le plateau, qu’elle ne soit pas exposée entre les prises, qu’on lui présente son peignoir au plus vite, immédiatement après le „coupé“. Idéalement, j’essaie également de faire respecter un protocole en „plateau fermé“ c’est-à-dire avec une équipe réduite.

Il existe également un dispositif chorégraphique appelé „ancrage“, qui permet d’éviter au maximum le contact entre les acteurs pendant une scène de sexe. Prenons l’exemple classique de la position du missionnaire: l’homme est allongé sur la femme. Les zones génitales ne se touchent pas car l’acteur ancre sa cuisse à celle de sa partenaire. Les mouvements de va et vient peuvent donc être effectués sur ce point d’ancrage sans aucun autre contact, et les mouvements paraîtront tout à fait naturels. En fonction de la quantité de nudité convenue dans les scènes du film, des vêtements spécifiques sont utilisés. Des slips de couleur chair aux „jock straps“ pour hommes, également utilisés par les danseurs, protégeront les acteurs de tout contact.

Dans un autre article intitulé „Je ne suis pas la police du sexe“, publié dans le magazine en ligne ze.tt. et disponible dans „100 secondes“ en podcast de la SRF, Julia Effertz explique selon le principe des cinq C, qui vient du cœur, comment une scène intime doit être structurée. Elle dit de sa propre expérience:

„Mon corps privé était complètement protégé par la coordination de l’intimité, mon corps d’actrice était par conséquent totalement libre de jouer le rôle : c’est là que j’ai réalisé que la coordination de l’intimité fonctionnait. Cela m’a non seulement sécurisée, mais cela m’a aussi permis une liberté artistique absolue“.

Julia Effertz

Une autre coordinatrice importante d’Intimacy comme la jeune Californienne Amanda Blumenthal, qui a accompagné les films „Euphoria“, „The L-Word“ et „The Affair“ aux États-Unis et au Royaume-Uni nous explique dans une interview accordée à Annabelle qu’elle travaillait comme coach sexuel et relationnel lorsqu’elle a entendu parler de l’offre d’emploi de HBO.

Lorsqu’on lui demande si elle entend beaucoup d’histoires d’abus sur les plateaux, elle répond:

„Absolument, et parfois ce sont des histoires très extrêmes: des réalisateurs qui renvoient tout le monde chez eux pour pouvoir violer l’actrice principale sans être dérangés. D’autres histoires d’acteurs faisant l’amour dans les coulisses pendant le tournage. Des dérapages verbaux comme „montre-moi tes seins“. Le méchant n’est pas toujours le réalisateur, les agressions se produisent également entre le personnel de plateau ou les collègues acteurs„.

Blumenthal parle également de la nécessité d’aborder et de guider l’expérience de l’agresseur dans une scène de sexe violent, ainsi que de toutes les personnes impliquées dans le tournage qui sont affectées par les défis psychologiques de ce genre de scène.

Après #MeToo, il y a une grande nervosité chez les hommes. Beaucoup ont peur de mal se comporter. Ils réalisent généralement que nous sommes là pour les soulager leur éviter des discussions gênantes, pour clarifier qui est autorisé à toucher où et comment embrasser exactement. Le fait d’avoir une personne neutre et médiatrice de référence donne un sentiment de sécurité.

Dans l’interview, Amanda Blumenthal expose les lignes directrices et en tant qu’organisatrice internationale de premier plan, elle partage ses connaissances avec les parties intéressées sur le site web de l’Intimacy Professionals Association, qui a été créé spécifiquement pour informer sur le sujet. Elle fournit également une liste des services les plus importants qu’un coordinateur de l’intimité peut offrir:

  • Faciliter le dialogue entre les acteurs et le réalisateur sur leur bien-être par rapport au contenu intime d’une scène.
  • Préparer émotionnellement les acteurs à des scènes d’intimité intense, comme la simulation d’une agression sexuelle, et les soutenir tout au long du processus, ainsi que leur fournir une assistance émotionnelle comme suivi si nécessaire.
  • Veiller à ce que, pendant le tournage d’une scène, les limites des acteurs ne soient pas dépassées et qu’ils restent en sécurité physique et émotionnelle tout au long du tournage.
  • Fournir un environnement sûr dans lequel les acteurs peuvent effectuer leur travail.
  • Veiller au respect des directives relatives aux plateaux fermés, aux équipes restreintes et à la nudité.
  • Agir en tant que défenseur et allié des acteurs LGBTQIA+ sur le plateau.
  • Chorégraphier des scènes de sexe simulées pour renforcer la crédibilité.
  • Collaborer avec les équipes aux costumes et au maquillage pour s’assurer que les acteurs sont équipés de vêtements nus, de barrières et de prothèses appropriés.

Des informations statistiques supplémentaires et des informations plus détaillées sur les possibilités de formation en Allemagne sont disponibles sur „kmbk“ – conseil et réseau pour les artistes, les créateurs, les professionnels de la culture et des médias à Munich.

En réalité, rien n’est spontané, rien n’est sexy. Les scènes de sexe sont un travail difficile, physiquement et mentalement“,

prévient Amanda Blumenthal, et le respect est effectivement primordial.


Il coordinamento dell’intimità: una professione in rapida evoluzione

Secondo la prima figura certificata di Intimacy Coordinator, Julia Effertz, il coordinamento dell’intimità è una professione in rapida evoluzione: questo settore professionale gestisce il processo di creazione di scene intime, di nudo, di sesso dalla preparazione alle riprese alla post-produzione.

La regia è presa a carico dal Intimacy Coordinator che realizza la propria visione creativa e si assicura che il contenuto sia sviluppato in modo consensuale e che i limiti degli attori siano rispettati. Le produzioni che lavorano con il coordinamento dell’intimità capiscono la difficoltà specifica delle scene intime e hanno cura del cast e della troupe.

La redazione della rivista Ensemble ha fatto per voi una rassegna stampa che illustra la professione in modo più dettagliato.

„L’intimità inizia con le scene di bacio. Ogni bacio racconta una storia diversa, è un tocco intimo. Può essere molto intima anche una scena in cui un’attrice interpreta una donna che partorisce. Questo, a volte, espone molto l’attrice“.

In un’intervista con Edition F. l’attrice e Intimacy Coordinator tedesca, Julia Effertz

Julia Effertz racconta le specificità di questa nuova professione, spiegando l’importanza di questa nuova figura per l’industria cinematografica e l’introduzione di indumenti specifici come i sospensori, ad esempio. Nelle situazioni di prove, Julia Effertz assicura che i limiti degli attori* sono rispettati quando si girano scene intime e spiega quali sono le eventuali difficoltà che incontrano gli attori e come riesce a mettere gli attori a proprio aggio:

„Per ogni scena intima, lavoro con l’attrice da un punto di vista fisico, vocale ed emotivo. L’obiettivo è anche quello di proteggere la sfera privata del corpo e di poter raccontare il ruolo e la storia attraverso il corpo. Mi assicuro che l’attrice sia a suo agio sul set, che non rimanga esposta tra una ripresa e l’altra, ma che le venga consegnato l’accappatoio subito dopo il „grazie“. L’ideale sarebbe seguire anche in questo caso un protocollo di ’set chiuso‘ con equipaggio minimo“.

Esiste anche uno strumento coreografico che viene chiamato “ancoraggio“, che consente di evitare al massimo i contatti fra gli attori durante una scena di sesso. Prendiamo l’esempio classico della posizione del missionario, l’uomo si sdraia sopra la donna. Le zone genitali non si toccano perché l’attore ancorerà la sua coscia a quella della sua partner di scena. I movimenti di spinta possono quindi essere eseguiti su questo punto di ancoraggio senza altro contatto mentre i movimenti sembreranno del tutto naturali. A seconda della quantità di nudità concordata nelle scene del film, vengono utilizzati indumenti specifici. Dallo slip color pelle ai cosiddetti sospensori per gli uomini, usati anche dai ballerini proteggeranno gli attori dal contato.

Julia Effertz, in un altro articolo intitolato „Non sono la polizia del sesso“, apparso sulla rivista online ze.tt. da più ampie informazioni sull’argomento. Lo potete consultare su „100 secondi“ nel podcast della SRF. Julia Effertz spiega secondo il principio delle cinque C, che parte dal cuore, come deve essere strutturata una scena intima. Dice della propria esperienza:

“Il mio corpo privato era completamente protetto dal coordinamento dell’intimità, il mio corpo di attrice era totalmente libero di interpretare il ruolo: in quel momento ho capito che il coordinamento dell’intimità funzionava. Non solo mi metteva al sicuro, ma apriva anche una libertà artistica assoluta“.

Julia Effertz

Un’altra importante Intimacy Coordinator è la giovane californiana Amanda Blumenthal, che ha accompagnato i film „Euphoria“, „The L-Word“ e „The Affair“ negli Stati Uniti e nel Regno Unito. Spiega in un’intervista ad Annabelle che stava lavorando come sex- and relationship coach quando ha saputo dell’annuncio di lavoro alla HBO.

Quando le viene chiesto nell’intervista, se sente molte storie di abusi sul set, risponde così:

„Assolutamente sì, e a volte si tratta di storie molto estreme: di registi che mandano tutti a casa per poter stuprare indisturbati l’attrice protagonista. Di attori che fanno sesso dietro le quinte durante le riprese. Di scivolate verbali del tipo „Fammi vedere le tette“. Il cattivo non è sempre il regista, le aggressioni avvengono anche tra il personale del set o i colleghi attori“.

Blumenthal parla anche della necessità di affrontare e guidare l’esperienza dell’aggressore in una scena di sesso violento, così come di tutti coloro che sono coinvolti nelle riprese e che sono interessati dalle sfide psicologiche di una scena del genere.

Dopo il #MeToo, c’è un grande nervosismo tra gli uomini. Molti hanno paura di comportarsi male. Di solito si rendono conto che siamo lì per sollevarli da discussioni scomode, per chiarire chi è autorizzato a toccare dove e come baciare esattamente. Avere a bordo una persona neutrale e mediatrice dà un senso di sicurezza.

Amanda Blumenthal

Nell’ intervista Amanda Blumenthal espone le linee di condotta e In qualità di organizzazione leader a livello internazionale, condivide le proprie conoscenze sul sito web „Intimacy professionals association“, creato appositamente per informare sull’argomento. Riporta anche un elenco dei servizi più importanti  che un coordinatore dell’intimità può offrire:

  • Facilitare il dialogo tra gli attori e il regista sul loro benessere in relazione al contenuto intimo di una scena.
  • Preparare emotivamente gli attori a scene di intensa intimità, come la simulazione di un’aggressione sessuale, e sostenerli durante l’intero processo, oltre a fornire assistenza emotiva in seguito, se necessario.
  • Garantire che durante le riprese di una scena non vengano superati i limiti degli attori e che questi rimangano fisicamente ed emotivamente al sicuro per tutta la durata delle riprese.
  • Fornire un ambiente sicuro in cui gli attori possano svolgere il loro lavoro.
  • Garantire il rispetto delle linee guida per i set chiusi e la nudità.
  • Agire come sostenitore e alleato per gli attori LGBTQIA+ sul set.
  • Coreografare le scene di sesso simulato per aumentare la credibilità.
  • Coordinarsi con reparti come quello dei costumi e del trucco per garantire che gli attori siano equipaggiati con abiti nudi, barriere e protesi appropriate.

Ulteriori informazioni statistiche e informazioni più dettagliate sulle opportunità di formazione in Germania possono essere ottenute da „kmbk“ – consulenza in rete per artisti, creativi, professionisti della cultura e dei media di Monaco.

“In realtà, nulla è spontaneo, non c’è niente di sexy. Le scene di sesso sono un lavoro duro, fisicamente e mentalmente.”

avverte Amanda Blumenthal e il rispetto è davvero fondamentale.

D und F | Suisseculture: Finanzbeschlüsse des Bundesrats vom letzten Freitag

Version français ci-dessous

Der Bundesrat verkauft Kürzungen als Wachstum!

Zürich, den 13.3.2023

Mit den am Freitag veröffentlichten Eckwerten für das Zielwachstum mehrjähriger Finanzbeschlüsse kürzt der Bundesrat in unverantwortlicher Weise die Budgets für notwendige Investitionen, unter anderem in der Kultur massiv. Damit verunmöglicht er der Branche, die Herausforderungen nach der Pandemie angehen zu können.

Es ist unbestritten, dass der Kulturbereich von der Pandemie besonders hart getroffen wurde und sich jetzt in einer Erholungsphase befindet. Kulturschaffende und -unternehmen müssen nach wie vor ums wirtschaftliche Überleben kämpfen. Nicht zuletzt dank den gemeinsamen Anstrengungen von Branche, Publikum und öffentlicher Hand konnte trotz enormer Schwierigkeiten bis anhin ein substantieller Verlust an kultureller Vielfalt verhindert werden. Dass nun, inmitten der Wiederaufbauphase, schmerzliche Kürzungen vorgenommen werden sollen, ist absolut unverständlich. Denn mit diesen Kürzungen laufen wir Gefahr, die Unterstützungsanstrengungen der letzten Jahre wieder zunichtezumachen.

Was in der Medienmitteilung des Bundesrates als «temporärer Rückgang» des Wachstums bezeichnet wird, bedeutet in Zahlen für das Jahr 2024 Kürzungen des Budgets um 2%. Kürzungen, welche die Kultur im schlechtmöglichsten Zeitpunkt treffen. Die nun vorgegebene Obergrenze für das Zielwachstum der Finanzbeschlüsse für die Jahre 2025–2028 wird im Bereich Kultur vom Bundesrat auf 1,2% festgesetzt. Das Zielwachstum gleicht damit die Kürzungen von 2024 bei Weitem nicht aus. So können weder die Herausforderungen für den Kulturbereich in Angriff genommen noch die Teuerung kompensiert werden. Der Bundesrat streicht das Budget für die Kultur für die nächsten fünf Jahre massgeblich zusammen und gibt so ein falsches Signal.

Tatsache ist, dass auch in der Schweiz in nächster Zukunft von der grössten Teuerung seit Jahrzehnten ausgegangen werden muss. Zu einem Zeitpunkt, da über einen Teuerungsausgleich von mehreren Prozenten auf die Lohnsumme verhandelt wird, ist eine Kürzung der Kulturausgaben (die zum allergrössten Teil direkt in Lohnzahlungen fliessen) nicht vertretbar. Vielmehr wäre es an der Zeit, nachhaltige Massnahmen zur Verbesserung der sozialen Sicherheit für Kulturschaffende einzuleiten – mit entsprechenden Anpassungen in den Vorsorgesystemen der ersten und zweiten Säule. Diese betreffen nicht nur den Kulturbereich, sondern alle «prekären» Arbeitsformen, also befristet Angestellte, mehrfach Beschäftigte, teilweise Selbstständigerwerbende oder auch Personen in arbeitgeberähnlichen Positionen. Hier besteht akuter branchenübergreifender Handlungsbedarf!

Im Mai 2023 wird der Vernehmlassungsentwurf der Kulturbotschaft 2025–2028 vorliegen mit konkreten Massnahmen für die verschiedenen Förderbereiche. Dann wird bekannt werden, welche finanziellen Mittel für die nationale Kulturförderung 2025–2028 zur Verfügung gestellt werden sollen. Angesichts der Herausforderungen, die der Kultursektor insbesondere nach der Pandemie zu meistern hat, und unter Berücksichtigung der Inflation ist nicht eine Kürzung, sondern vielmehr eine Erhöhung des Kulturbudgets unumgänglich.

Die Kulturschaffenden der Schweiz können nicht nachvollziehen, was den Bundesrat zu diesen Kürzungen im Kulturbereich veranlasst hat. Sie rufen das Parlament auf, die für das Überleben der Branche dringend notwendigen Korrekturen am Budgetvorschlag des Bundesrates vorzunehmen.

 

Für weitere Auskünfte:

Alex Meszmer, Geschäftsleiter Suisseculture alexmeszmer@suisseculture.ch, 043 322 07 30

Omri Ziegele, Präsident Suisseculture oziegele@gmx.ch; 076 462 42 96


Le Conseil fédéral fait passer des réductions pour de la croissance!

Zurich, le 13.3.2023

En publiant vendredi les chiffres clefs sur les taux de croissance cibles pour les arrêtés financiers pluriannuels, le Conseil fédéral propose une réduction massive et irresponsable des budgets d’investissements nécessaires, notamment dans la culture. Il empêche ainsi le secteur de relever les défis qui se posent après la pandémie.

Il y a consensus pour dire que le secteur culturel a été particulièrement touché par la pandémie et qu’il se trouve à présent dans une phase de récupération. Les acteurs/actrices et entreprises culturel·les luttent aujourd’hui encore pour leur survie économique. Jusqu’à présent, en dépit d’énormes difficultés, et grâce aux efforts du secteur, du public et des pouvoirs publics, on a pu éviter une perte substantielle de la diversité culturelle. Il est absolument incompréhensible d’effectuer maintenant des coupes douloureuses alors qu’on se trouve justement en pleine phase de reconstruction. Ces réductions risquent de réduire à néant les efforts de soutien de ces dernières années.

Dans son communiqué de presse, le Conseil fédéral indique que ces taux de croissance « devraient baisser temporairement en 2024 », ce qui se traduit en chiffres par des réductions de 2 % du budget. Ces coupes touchent la culture au plus mauvais moment possible. Le Conseil fédéral a fixé à 1,2 % la limite supérieure de la croissance visée par les arrêtés financiers pour les années 2025-2028 dans le domaine de la culture. Les taux de croissance cibles ne compensent donc pas, et de loin, les réductions de 2024 et ne permettent pas de relever les défis posés au secteur culturel ni de compenser le renchérissement. Le Conseil fédéral réduit considérablement le budget de la culture pour les cinq prochaines années ; c’est un mauvais signal.

On sait que l’avenir nous réserve le renchérissement le plus important que l’on ait vécu, en Suisse également, depuis des décennies.. À l’heure où une compensation du renchérissement de plusieurs pour cent est négociée sur la masse salariale, une réduction des dépenses culturelles (dont la plus grande partie est directement affectée au paiement de salaires) n’est pas défendable. Il serait plutôt temps d’introduire des mesures durables d’amélioration de la sécurité sociale des acteurs/actrices culturel·les — avec des adaptations adéquates dans les systèmes de prévoyance du premier et du deuxième pilier. Cela ne concerne d’ailleurs pas seulement le secteur culturel, mais aussi toutes les formes de travail « précaires », à savoir les personnes employées à durée déterminée, les personnes ayant des emplois multiples, les personnes partiellement indépendantes ou encore les personnes occupant des positions assimilables à celles d’un employeur. Il y a là un urgent besoin d’agir avec une vision intersectorielle!

Dès mai 2023, le projet de Message culture 2025-2028 sera en consultation avec des mesures concrètes pour les différents domaines d’encouragement. On saura alors quels moyens financiers seront mis à disposition pour l’encouragement de la culture 2025-2028 au niveau fédéral. Au vu des défis que le secteur culturel doit relever, notamment après la pandémie, et compte tenu de l’inflation, il ne convient actuellement pas de réduire le budget de la culture, mais plutôt de l’augmenter.

Les acteurs et actrices culturel·les suisses ne comprennent pas ce qui a poussé le Conseil fédéral à procéder à ces coupes dans le secteur culturel et appellent le Parlement à apporter au projet de budget du Conseil fédéral les corrections urgentes nécessaires à la survie de la branche.

Contacts:

Alex Meszmer, secrétaire général de Suisseculture, alexmeszmer@suisseculture.ch, 043 322 07 30

Omri Ziegele, président de Suisseculture, president@suisseculture.ch, 076 462 42 96

 

Wichtig: Lohnumfrage in den darstellenden Künsten

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Liebe darstellende Künstler*innen

Wir machen eine anonyme Umfrage zu den Lohnverhältnissen und prekärer Arbeit in unserer Branche. Bitte helft uns, Informationen zu sammeln, die es uns ermöglichen, die Lohnsituationen in unseren Berufen zu verbessern. Es dauert kaum 5 Minuten.

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Neues im März

Nachwuchsförderung Darstellende Künste

Ausschreibung «COMPASS» von Pro Helvetia

Nachwuchs-Compagnien können innerhalb der Schweiz von zahlreichen Plattformen für erste Werke oder Kurzstücke profitieren oder an nationalen Residenz- und Tourneeformaten teilnehmen. Für die internationale Arbeit fehlt es jedoch oft an Know-how, um eine Tournee professionell zu verhandeln und zu organisieren. Zudem fehlen die finanziellen Mittel, um eine stabile Struktur innerhalb der Compagnie und eine längerfristige Strategie aufzubauen.

COMPASS ermöglicht jährlich vier Compagnien, in Zusammenarbeit mit erfahrenen Personen oder Institutionen internationale Tourneen zu planen, ihre internationale Vernetzung zu stärken, eine Tourneestrategie zu entwickeln und sich entsprechend strukturell aufzustellen. Dafür werden pro Compagnie CHF 25’000 pro Jahr zur Verfügung gestellt. Die Förderung ist auf maximal zwei Jahre angelegt. Die Compagnien können sich für ein Jahr oder direkt für zwei Jahre bewerben.

COMPASS richtet sich an Schweizer Nachwuchs-Compagnien, die ihren Arbeitsschwerpunkt in der Schweiz haben und bereits von Pro Helvetia für Gastspiele unterstützt wurden.

Eingabetermin ist der 1. April via Formular.

Pro Helvetia launches measure to support co-creation

With a view to strengthening intercultural and transdisciplinary exchange, Pro Helvetia is launching two new measures of support. The co-creation grant is aimed at productions made in collaboration between artists from Switzerland and around the world. «Synergies» is an open call to foster programmes in the intersection of art, science, and technology involving organisations in Switzerland and across the world. «Synergies» offers support for international collaborations, such as fellowships, residencies, think tanks, and hackathons. The open call encourages programmes that spark new approaches, methodologies and connect knowledge from different contexts.

Hier geht es zur Kategorie „Call for Applications“.


Tanzfest 2023: Die Ausschreibung für Dance on Screen läuft:

Beim Tanzfest 2023 wird in zahlreichen Städten ein spannendes Programm an schweizerischen und internationalen Tanzfilmen präsentiert. Die Auswahl der Filme erfolgt aufgrund einer Ausschreibung, welche von Dance on Screen in Zusammenarbeit mit dem Amsterdamer Tanzfilm-Festival Cinedans lanciert wird. An der Auswahl der Schweizer Filmbeiträge ist auch die Stiftung SAPA, Schweizer Archiv der Darstellenden Künste beteiligt. Die Schweizer Filme werden im Rahmen der 18. Ausgabe des Tanzfests vom 10. bis 14. Mai 2023 sowie im Rahmen von Zürich tanzt gemeinsam mit internationalen Tanzfilmen gezeigt.

Tanz- und Filmschaffende sind ab sofort aufgerufen, ihre Tanzfilme einzureichen.
Eingabeschluss ist der 12. März 2023.


Open Call – Stipendiatsprogramm des Schweizer Theatertreffens 2023

Mit dem Forum junger Theaterschaffender schreibt das Schweizer Theatertreffen ein fünftägiges Stipendienprogramm aus, mit dem der Theaternachwuchs aus allen Landesteilen gefördert wird. Das Programm erlaubt 15 Stipendiatinnen und Stipendiaten bis 35 Jahre, das gesamte zehnte Schweizer Theatertreffen (31. Mai – 04. Juni 2023 im Kanton Freiburg) fragend und kritisch zu begleiten.

Die Ausschreibung richtet sich an junge Theaterschaffende aus den Professionen Regie, Schauspiel, Dramaturgie, Ausstattung, Performance, Theaterwissenschaft, Hörspiel, Video, Schreiben, Musik, Theaterpädagogik und weiteren künstlerischen Disziplinen. Ausdrücklich zur Bewerbung aufgefordert werden zudem Studierende von Kunsthochschulen und kunstwissenschaftlichen Fächern.

Bewerbungsfrist: 28. April


StuFFNeue Materialzyklen für Theater online ab 2. April 2023.

StuFF ist ein Open Source Projekt, initiiert durch Barbara Ehnes (Bühnenbildnerin und Professorin für Bühnen- und Kostümbild HfBK Dresden) und Nadia Fistarol (Bühnenbildnerin und Leiterin des Praxisfeldes Szenischer Raum an der ZHdK Zürich), mit und für alle engagierten Theaterschaffenden und -studierenden.

StuFF erwirkt zusammen mit allen Theaterschaffenden ein vermehrt ökologisches und nachhaltiges Denken, Forschen und Handeln in den Darstellenden Künsten. Bestehendes Wissen wird gebündelt, weiterentwickelt und verbreitet, um die Schwelle zu nachhaltigem Handeln niedrig zu halten. Erstellt wird eine Webseite als Open-Source-Katalog für umweltfreundliche Materialien und wiederverwendbare Strukturen, um den Wegwerfkreislauf in Theatern zu beenden. Der Stand der Forschung und aktuelle Diskurse werden auf der langfristig geplanten Plattform geteilt, Materialzyklen erforscht und Engagierte in der Schweiz, im deutschsprachigen Raum und europaweit vernetzt.

«Ich habe das Gefühl, dass unsere Kunst in Basel nicht mehr erwünscht ist»

Anstelle des Basler Musical Theaters soll künftig eine neue Schwimmhalle rücken. Eine Volksinitiative versucht, das noch abzuwenden.

Text & Bilder: Sarah Schaub

In Kürze:

  • Eine Volksinitiative will verhindern, dass das Musical Theater Basel einem Hallenbad weichen muss.
  • Die nötigen Stimmen sind bereits gesammelt. Das Komitee wird die Initiative vermutlich im Herbst eingeben.
  • Der Bau müsste ohnehin saniert werden, doch die geplante Umnutzung sorgt für rote Köpfe und spitze Kommentare.

Im Januar 2023 rollten sieben Sattelschlepper mit Bühnenmaterial der englischen Musical Produktion Cats in Basel ein. Es könnte eine der letzten grossen Tourneen gewesen sein, die hier Halt macht. Denn das Musical Theater soll einem neuen Hallenbad Platz machen, wenn es nach den Plänen der Regierung geht.

Doch das sorgt für Unmut in der Bevölkerung. Denn das Musical Theater ist in Basel der einzige Ort, der die Infrastruktur für das aufwändige Bühnenbild bietet. In der Deutschschweiz gibt es nur das Theater 11 in Zürich als Alternative.

Ausserdem ist der geplante Umbau aus Gegnersicht ökologisch nicht sinnvoll. Man solle ein Hallenbad in der Nähe einer Kunsteisbahn bauen, um Synergien zu nutzen. Drei Motionen wurden dazu schon im Grossen Rat eingereicht – und abgelehnt.

Stimmen bereits gesammelt

Jetzt soll eine Volksinitiative den Bau des 50-Meter-Beckens abwenden. Das Komitee spricht sich für den Erhalt des Musical Theaters am hiesigen und den Neubau eines Hallenbades an einem anderen Standort aus. Die nötigen 3000 Unterschriften waren laut Toni Kleimann, Ansprechperson des Initiativkomitees, bereits nach drei Monaten gesammelt. Man gedenke, die Initiative diesen Herbst einzureichen.

Parallel dazu prüft die Regierung verschiedene Optionen. Im Sommer soll der Regierungsrat einen Bericht dazu mit den Ergebnissen verschiedener Machbarkeitsstudien an den Grossen Rat weitergeben.

Klar ist: Das Gebäude an der Feldbergstrasse 151 muss für viele Millionen Franken saniert werden. Es stammt aus dem Jahr 1958. Das Musical Theater wurde 1995 nachträglich eingebaut und ab 1998 von der Firma Freddy Burger Management (FBM) betrieben. Das Gebäude war zu dieser Zeit im Besitz der MCH Gruppe, befand sich aber im Baurecht. 2020 nahm es der Kanton zurück und verlängerte den Vertrag mit FBM ab 2024 nicht mehr.

Das Musical Theater bezieht im Gegensatz zu anderen Institutionen keine Subventionen.

Mittel ungerecht verteilt

Aber warum nicht das Geld in die Sanierung stecken, das Schwimmbad woanders bauen und Musical Theater erhalten? The Lion King allein zog im Jahr 2015 ein Publikum von 300’000 Menschen an, schreibt Basel Tourismus auf Anfrage. Kommt hinzu: Das Musical Theater bezieht im Gegensatz zu anderen Institutionen keine Subventionen. Für das Theater Basel etwa sind allein von Januar bis Juli 2023 rund 27 Millionen Franken budgetiert. Zum Vergleich: Das Basler Vorstadttheater erhält 500’000 Franken fürs ganze Jahr.

«Ausdruck der Politik, die sogenannte Hochkultur auf den bildungsbürgerlichen Altar zu stellen»

Toni Kleinmann, Ansprechperson des Initiativkomitees

Toni Kleimann findet es «erschreckend, dass Links-Grün in Basel für die Zerstörung eines völlig intakten Theaters Hand bietet». Er sieht darin einen «Ausdruck der Politik, die sogenannte Hochkultur auf den bildungsbürgerlichen Altar zu stellen». Sein Sohn Lucca Kleimann ist selbst Musicaldarsteller. «Ich habe das Gefühl, dass unsere Kunst in Basel nicht mehr erwünscht ist», sagt er. Er habe kein Verständnis dafür, die einen zu unterstützen und den anderen die Grundlage zu entziehen.

«Sport und Kultur werden einander gegenübergestellt und das ist nicht gut»

SP-Politiker Thomas Gander über den Konflikt

Bereits letzten Sommer fragte Bajour-Chefredaktorin Andrea Fopp: «Ist sich die Regierung zu fein für Cats?». Für SP-Politiker Thomas Gander verläuft die Konfliktlinie jedoch anderorts. «Sport und Kultur werden einander gegenübergestellt und das ist nicht gut», zitierte ihn die BZ Basel. Das verneint das Initiativkomitee vehement. Sie stünden bereits mit den Schwimmbad-Befürwortenden in Kontakt, um einen geeigneten anderen Standort zu finden.

So oder so: Für die Schweizer Musicalszene bleibt zu hoffen, dass die Initiative Erfolg hat und das Theater an seinem heutigen Platz bleiben darf.

Kulturwandel am Opernhaus Zürich

Statement zum Kulturwandel von Robert Weybora, Personalrat für das Bühnenpersonal am Opernhaus Zürich.

„Unser Kulturwandel – wir sprechen auch von unseren Kulturwandelprojekten – ist die Folge einer umfassenden Mitarbeitendenbefragung, die zu Beginn 2021 stattgefunden hat. Aus der Umfrage ging einerseits hervor, dass die Zufriedenheit der Kolleginnen und Kollegen sehr hoch ist und andererseits die Identifikation mit unserem Opernhaus sehr gross ist. Daneben offenbarten sich aber auch Probleme, die unter anderem aus der hohen Schlagzahl herrühren, die wir hier am Opernhaus fahren. Es bleibt dabei kaum Zeit innezuhalten und über uns nachzudenken. Die Kulturwandelprojekte sollen das ermöglichen.

Der Personalrat hat die Kulturwandelprojekte gemeinsam mit Mitgliedern der Opernhausdirektion und natürlich unter professioneller Beratung entwickelt.

Alle Projekte werden in Arbeitsgemeinschaften (kurz: AGs) besprochen und erarbeitet. Diese sind für alle Mitarbeitenden offen und finden regen Zuspruch. Am Opernhaus haben wir einen Personalrat bestehend aus 5 Mitgliedern, von denen jedes Mitglied einen bestimmten Teilbereich vertritt (Ich bin der Personalrat für das Ballett/Chor/Solo). Der Personalrat hat die Kulturwandelprojekte gemeinsam mit Mitgliedern der Opernhausdirektion und natürlich unter professioneller Beratung entwickelt. Seit die Projekte laufen, haben wir regelmässige Treffen mit der Direktion in denen der aktuelle Stand und die Entwicklung der Projekte gemeinsam beraten werden.

Es wurde schon viel bewegt, gleichzeitig wissen alle, dass wir noch lange nicht am Ende angelangt sind.

Das Vertrauen in den Kulturwandel und in die Projekte ist seitens des Personalrats und auch von Seiten der Direktion und vor allem von den Mitarbeitenden sehr hoch. Es wurde schon viel bewegt, gleichzeitig wissen alle, dass wir noch lange nicht am Ende angelangt sind. Einige Themen sind durchaus sensibel und es braucht gerade deshalb viel Vertrauen und auch Diskretion auf allen Seiten, damit es sich gut entwickeln kann. Wir sind darum besorgt, dass es unsere Interne Sache bleibt und sind übereingekommen, dass der Kulturwandel nicht zu PR-Zwecken verwendet wird und von uns Mitarbeitenden intern gehalten wird und nicht nach aussen getragen wird.

Von der Evaluation der Ansprüche bis hin zur Auswahl der Softwarelösung wurde alles partizipativ erarbeitet.

Das Ganze ist eine einzigartige Angelegenheit und ich verstehe das grosse Interesse an unserem Kulturwandel. Darum möchte ich hier Einblick in 2 Teilprojekte geben, die schon weit fortgeschritten sind.

Sämtliche Informationen, wie Probenpläne und Mitarbeitendeninfos gehen zeitgleich an alle Kolleginnen und Kollegen hinaus. Auch kann jede*r mit jedem über Abteilungsgrenzen und Hierarchiestufen hinweg kommunizieren.

Seit langem war am Opernhaus allen bewusst, dass wir eine interne Kommunikation mit zwei Geschwindigkeiten haben. Aus meinen Erfahrungen und aus Gesprächen mit Kolleg*innen, weiss ich auch, dass das in anderen Theatern auch so ist. Auf der einen Seite sind da Kolleginnen und Kollegen, die über eine Opernhaus-E-Mail Adresse verfügen und somit in allen Verteilern „drin“ sind und viele Informationen aus erster Hand erhalten. Auf der anderen Seite stehen die Mitarbeitenden ohne Opernhaus E-mail, die alle Information aus 2. Hand erhalten. Dabei blieb auch immer einmal etwas auf der Strecke oder verfing sich in den vielen parallelen Informationskanälen, die sich im Laufe der Zeit entwickelt hatten. Zurecht fühlten sich diese Kolleginnen und Kollegen abgehängt. Das betraf besonders das gesamte szenische Personal, das Orchester und das technische Personal.

Personalrat und Direktion waren sich schnell einig, dass das durch ein umfassendes neu zu entwickelndes Intranet zu lösen wäre und so entstand eines der ersten Projekte des Kulturwandels. Eine Arbeitsgruppe aus Mitarbeitenden aus allen Abteilungen wurde gegründet und hat sich intensiv damit auseinandergesetzt. Von der Evaluation der Ansprüche bis hin zur Auswahl der Softwarelösung wurde alles partizipativ erarbeitet. Unser Intranet ist inzwischen online und kann auch als App aufs Natel geladen werden. Sämtliche Informationen, wie Probenpläne und Mitarbeitendeninfos gehen zeitgleich an alle Kolleginnen und Kollegen hinaus. Auch kann jede*r mit jedem über Abteilungsgrenzen und Hierarchiestufen hinweg kommunizieren.

Mehr als 70 Kolleginnen und Kollegen waren am Entstehungsprozess beteiligt. Das ist mit ein Grund dafür, dass die Akzeptanz des Codes in der Belegschaft bei fast 100% liegt.

Das ganze Projekt ist noch im Wachstum begriffen und jede Woche kommt etwas neues hinzu.

Das Projekt mit der gössten Mitarbeitendenbeteiligung ist unser Code of Conduct oder Verhaltenscodex. Mehr als 70 Kolleginnen und Kollegen waren am Entstehungsprozess beteiligt. Das ist mit ein Grund dafür, dass die Akzeptanz des Codes in der Belegschaft bei fast 100% liegt. Besonders wichtig ist uns auch, dass sämtliche Gäste den Code unterzeichnen müssen, bevor sie mit uns zusammenarbeiten. Damit wird sichergestellt, dass sich alle Beteiligten an einer Produktion der Leitplanken bewusst sind, die am Opernhaus gelten.

Für mich als Personalvertreter ist es sehr spannend an diesem Prozess beteiligt zu sein. Ich befinde mich in dem Spannungsfeld zwischen Mitarbeitenden und Direktion, was den Kern der Aufgabe eines Personalrats am Opernhaus darstellt. Natürlich ändert sich nicht alles von heute auf morgen aber es wurde und wird vieles angestossen und am Ende entscheiden die Kolleginnen und Kollegen darüber, ob die angestossenen Projekte mit Leben und Inhalt gefüllt werden.


Vita von Robert Weybora:

Ab 2010 als Gast engagiert ist der Bariton Robert Weybora seit 2012 festes Mitglied im Chor des Opernhauses. Seit 2021 ist er Personalrat für Ballett, Chor und Solo. Seit 2014 im Stiftungsrat der Pensionskasse amtiert Robert seit 2021 auch als Präsident des Stiftungsrates und des Ausschusses der PK. Als Notenwart koordiniert er gemeinsam mit der Bibliothek die Digitalisierung im musikalisch-künstlerischen Bereich.

Aufgewachsen in Österreich studierte Robert am Konservatorium der Stadt Wien und an der Universität für Musik und darstellende Kunst in Wien bei Robert Holl und Ralf Döring, wo er seine Ausbildung zum Opernsänger abschloss. Vor seinem Engagement am Opernhaus war Robert an verschiedenen Theatern als Solist und Chorsänger engagiert und war Mitglied im Chor der Bayreuther Festspiele.